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Emoluments des députés : « Il est bon que ceux qui ont la gestion de ce pays fassent preuve de modération », dixit Zéphirin Diabré
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  Le Pays
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© aOuaga.com par G.S
Projet de révision de la Constitution : l`opposition à nouveau dans la rue le 28 octobre
Mercredi 22 octobre 2014. Ouagadougou. L`opposition regroupée autour du chef de file a animé une conférence de presse pour annoncer l`organisation d`une journée nationale de protestation, le 28 octobre 2014, contre le projet de loi portant modification de la Constitution introduit à l`Assemblée nationale par le gouvernement. Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC et chef de file de l`opposition politique




A l’occasion du nouvel an, le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré, a présenté ses vœux de prospérité à la nation entière ainsi qu’à ses militants et sympathisants. C’était au cours d’une cérémonie tenue le 12 janvier 2015, au siège du parti à Ouagadougou. Cette cérémonie a aussi été l’occasion pour lui de se prononcer sur certains sujets, notamment celui relatif aux émoluments des membres du Conseil national de la transition.

Au regard de la situation socioéconomique que connaît le Burkina Faso, « il est bon que ceux qui ont la gestion de ce pays fassent preuve de modération », a déclaré Zéphirin Diabré, président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), en réponse à une question relative aux émoluments des membres du Conseil national de la transition (CNT). C’était à l’issue de la cérémonie de présentation de vœux de son parti, le 12 janvier dernier. Pour lui, si les chiffres qui ont été donnés lors de l’émission télé, en fin de semaine dernière (Ndlr plus de 1 700 000 F CFA), sont réels, cela pose problème. «Mais je suis heureux de savoir que les membres du CNT, eux-mêmes, ont, par sagesse, compris qu’ils ne pouvaient pas se servir de tels émoluments », s’est-il réjoui. L’ex-chef de file de l’Opposition a aussi souhaité que le train de vie de l’Etat soit revu à la baisse, afin de répondre aux attentes du peuple. « Comme beaucoup de Burkinabè, je me dis que le gouvernement, très bientôt, montrera à travers certaines mesures, qu’il entend vivre au même niveau que le peuple », a-t-il dit. Pour Zéphirin Diabré, cette nouvelle année revêt un caractère particulier pour le Burkina Faso, car l’année qui vient de s’achever a été le théâtre d’évènements sociopolitiques importants dont le caractère historique n’est plus à démontrer. « Ce qui est maintenant en jeu, c’est l’avenir de notre pays et sa reconstruction sur des bases politiques et socioéconomiques nouvelles et saines », a-t-il relevé. Et d’ajouter que la transition qui est en cours et voulue par tous doit aboutir à des élections libres et transparentes qui consacreront le retour à la légalité constitutionnelle dans le pays. Selon le président de l’UPC, cette reconstruction du pays a besoin du concours de tous, mais surtout du concours des femmes et des jeunes. « Notre pays a besoin d’une vraie démocratie libérale », a-t-il martelé. Mais, pour lui, cette démocratie nouvelle ne réussira pas si elle ne donne pas à la jeunesse toute la place qu’elle mérite. « Que 2015 soit donc l’année où notre jeunesse a pris réellement le pouvoir », a-t-il souhaité. Zéphirin Diabré a aussi présenté ses vœux de santé, de longévité, de succès, de paix et de stabilité au peuple burkinabè et aux militants de l’UPC. « A l’ancienne majorité et à ses dirigeants, nous souhaitons une bonne santé et une longue vie. Mais ils comprendront bien que nous ne pouvons pas leur souhaiter du succès dans leurs entreprises, sauf s’ils renoncent définitivement à leur manière de voir les choses et rejoignent le camp de l’alternance et du vrai changement », a-t-il ajouté. Par ailleurs, le président de l’UPC s’est prononcé sur l’appel de jeunes, réunis le 11 décembre dernier à la Maison du peuple, pour demander la candidature de Djibrill Bassolé à la présidentielle de 2015. « C’est un Burkinabè et un citoyen qui jouit de ses droits comme les autres. Il a donc le droit d’aspirer à diriger le pays », a conclu Zéphirin Diabré.


Adama SIGUE
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