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Présidentielle de 2015 : Djibrill ou la tentation de Kosyam ?
Publié le mardi 13 janvier 2015  |  Aujourd`hui au Faso
Diplomatie
© aOuaga.com par A.O
Diplomatie : 12 nouvelles compétences en renfort
Mardi 12 août 2014. Ouagadougou. La cérémonie officielle de sortie de la 3e promotion de l’Institut national des hautes études internationales (INHEI) dénommée "Rayonnement" a eu lieu en présence du parrain Kadré Désiré Ouédraogo, président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`Ouest (CEDEAO). Photo : Djibrill Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale




Le dimanche 11 janvier 2015 donc, plusieurs jeunes Burkinabè, rassemblés dans la cuvette de la Maison du peuple ont donc appelé Djibrill Bassolé à être leur champion pour la présidentielle de 2015.

Cet appel est-il suscité ou est-ce ces jeunes cornaqués par Adama Kiéma qui ont pris pour eux, la lourde responsabilité d'inviter Djibrill à se jeter dans l'arène ? On imagine mal en tout cas, ces jeunes avoir engagé cette initiative sans le feu vert, à tout le moins, le feu orange de l'intéressé.

Djibrill ou la tentation de Kosyam ? L'homme n'est pas sans qualités intrinsèques : il a un carnet d'adresses étoffé, des réseaux et ses frères maçonniques ne seront pas de trop pour l'épauler. Son talent d'Achille demeure sa donne personnelle au niveau national ; il lui faudra rapidement combler ce gap, s'il veut vraiment se lancer dans la course en 2015.

Très fin, doublé de ses qualités de gendarme, il a toujours su tirer ses marrons du feu. Mais, le palais de Kosyam n'est pas n'importe quoi et pour ce coup-ci, il devra déployer toute sa personne pour y parvenir, surtout que le vote est dans 10 mois, autrement dit demain.

Présidentielle 2015 au Burkina Faso : Djibrill Bassolé, le choix de jeunes

Convaincus qu'il est l'homme qu'il faut, des jeunes massivement réunis à la Maison du peuple, ont appelé ce dimanche 11 janvier 2015, Djibrill Yipénè Bassolé, ancien ministre des affaires étrangères et premier général burkinabè de gendarmerie, à se présenter à l'élection présidentielle de 2015. A entendre les différentes interventions, il est celui dont les Burkinabè ont besoin pour réussir le changement réclamé par le peuple burkinabè, lors de l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre.

Ce dimanche matin, la Maison du peuple retenait, en tout cas, l'attention de qui était dans les alentours ou de passage. Et les slogans et les messages que l'on pouvait entendre, renseignaient encore plus. «Présidentielle 2015. Pour une réelle promotion des opportunités économiques de la femme et de la jeunesse, il faut un homme à qui les bailleurs de fonds font confiance = Djibrill Bassolé», «Présidentielle 2015. Un homme d'Etat, Djibrill Bassolé en est un», «Présidentielle 2015. Pour un rayonnement national et international du Burkina, Il faut un homme pétri d'expérience, l'idéal, c'est Djibrill Bassolé» ; «Présidentielle 2015. Djibrill Bassolé : l'homme de la situation». Et sur ce, ce sont des jeunes, des femmes venus de divers horizons du Burkina ou de la Côte d'Ivoire qui se sont réunis massivement, pour lancer un appel au premier général de gendarmerie à se porter volontiers candidat à l'élection présidentielle en 2015.

Pour le coordonnateur du mouvement, Adama Kiéma, la candidature de Djibrill Bassolé va de soi et il n'y a pas de raison que l'on ne la soutienne pas. Pour lui, s'il y a bien un curriculum vitae qui forge le respect, c'est bien celui de Djibrill Bassolé. Autres arguments égrenés pour justifier leur choix : il est celui qui a empêché de tirer sur les Burkinabè les 30 et 31 octobre 2014, qui jouit d'une renommée nationale et internationale. En somme, pour ceux qui appellent de tous leurs vœux à la candidature de Djibrill Bassolé, il est l'homme du changement, au soir de 2015. Mieux encore, pour Adama Kiéma, il est l'homme d'Etat qu'il faut à la tête du Burkina en 2015. «Nous voulons en 2015, après l'élection, un homme d'Etat à la tête de l'Etat et non d'un politicien. L'homme d'Etat pour nous, c'est celui qui arrive, qui remplit son devoir, qui finit sa mission et prend ses bagages et s'en va. On n'a pas besoin d'un politicien qui va venir, qui finit et qui se rend compte que c'est doux et veut avec ses amis, tripatouiller notre constitution et autre. Non, c'est fini ça. Nous avons aspiré au changement et ce changement sera réel», a-t-il déclaré. Mais, en cas de refus de celui-ci, le mouvement a un plan B. il s'agit de mettre les sages à contribution pour arracher un oui au général.
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