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Rock Marc Christian Kaboré : « Oui à la liberté religieuse, mais il faut opposer la tolérance zéro à tout extrémisme religieux »
Publié le mercredi 26 decembre 2012   |  Autre presse


Santé
© Autre presse par DR
Santé : Le président du Comité d’institution de lutte contre le VIH/SIDA et les IST (CILS/AN), Roch Marc Christian Kaboré


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Depuis le 26 septembre dernier, la dernière législature de la IVe République est entrée dans sa dernière session. Et la dernière séance de cette session est intervenue le 24 décembre en présence de plusieurs membres du gouvernement avec à leur tête le ministre d’Etat Arsène Yé Bongnessan représentant le Premier ministre, d’ambassadeurs et de partenaires techniques et financiers. L’occasion a été pour le président sortant Rock Marc Christian Kaboré de faire le bilan et de la session, et de la législature sur le plan national et international, mais également de dégager les perspectives de l’action parlementaire dans notre pays.

Rock Marc Christian Kaboré : « Oui à la liberté religieuse, mais il faut opposer la tolérance zéro à tout extrémisme religieux »
mercredi 26 décembre 2012

Depuis le 26 septembre dernier, la dernière législature de la IVe République est entrée dans sa dernière session. Et la dernière séance de cette session est intervenue le 24 décembre en présence de plusieurs membres du gouvernement avec à leur tête le ministre d’Etat Arsène Yé Bongnessan représentant le Premier ministre, d’ambassadeurs et de partenaires techniques et financiers. L’occasion a été pour le président sortant Rock Marc Christian Kaboré de faire le bilan et de la session, et de la législature sur le plan national et international, mais également de dégager les perspectives de l’action parlementaire dans notre pays.

Les élections législatives du 2 décembre continuent de faire parler d’elles, et de plus belle. Après avoir apprécié ces élections, celui-là même qui s’apprête à céder dans quelques jours le perchoir, a félicité les élus et attiré leur attention sur les attentes du peuple qui leur a fait confiance. En effet, dira M. Kaboré, « les attentes de notre peuple sont fortes sur le terrain des libertés, de la démocratie, de l’Etat de droit, de la sécurité, de la justice, de la transparence dans la gestion, de la prospérité et de la solidarité au profit de tous les habitants du Burkina Faso ». Et d’ajouter, « ils doivent mériter cette confiance » que leur a fait le peuple. « Nous ne pouvons que les encourager à travailler dans le sens de la proximité avec le peuple burkinabè », a-t-il poursuivi.

La session qui s’achève ainsi a enregistré l’adoption de 34 projets de loi dont la loi de finance pour l’exécution du budget de l’Etat, gestion 2013. De cette loi adoptée le 8 décembre dernier, l’on retiendra que le budget de l’Etat gestion 2013 est arrêté en recettes à 1 493 921 252 000 FCFA, et en dépenses à 1 654 957 302 000FCFA. Ce qui donne à espérer une réduction considérable de la pauvreté, même des plus démunis du vaillant peuple de notre pays. Encore faut-il une gestion responsable et transparente. Sur la question, Rock Marc se veut donneur de leçon. En effet, laisse-t-il entendre, « il nous faut nous départir du goût de la facilité, chercher à mériter chaque jour honnêtement ce que nous avons ». Et pour y parvenir, M. Kaboré a sa petite idée se rapportant à l’adoption de mesures et moyens « de contrôle et de suivi-évaluation efficaces afin que tous les gestionnaires de deniers publics et privés agissent en bons pères de famille, diligents, prudents, honnêtes et intègres ».

La dernière session de la Ive législature aurait également posé les jalons de l’enrichissement du « corpus » législatif. A en croire le président Kaboré, une proposition de loi anti-corruption et une autre portant prévention, répression des violences à l’égard de femmes et des filles, sont sur la table du gouvernement pour examen. L’animation des instances de l’Assemblée parlementaire de la Francophonie (APF), et la situation au Nord Mali ont aussi constitué un point d’honneur au cours de la session. Relativement à cette dernière, le président Kaboré se veut catégorique « oui à la liberté religieuse, mais il faut opposer la tolérance zéro à tout extrémisme religieux ». Et de poursuivre, « c’est ce message que nous devons envoyer et faire respecter partout, à commencer par Bamako, car l’avenir de la démocratie et de nos efforts communs de construction de l’unité africaine en dépendent largement ».

Sur le bilan de la législature, Rock Marc marque sa satisfaction pour avoir réussi avec l’ensemble des parlementaires et l’administration parlementaire, nombre de projets importants. « Nous avons aujourd’hui bâti une administration parlementaire efficace ; nous avons renforcé les compétences des députés et amélioré leur action de contrôle, leur action d’adoption du budget ; nous avons travaillé à plus de visibilité du Parlement », ainsi a-t-il égrené le chapelet de ce qu’il a appelé « acquis majeurs de la législature ». Et d’y ajouter, la création de l’institution Chef de file de l’opposition politique et du parlement des jeunes.

Tout en voyant dans l’élection présidentielle de 2015 un tournant décisif pour la consolidation de notre démocratie, Rock Marc a appelé à faire prévaloir les intérêts supérieurs de la Nation. « Nous devons tous rester vigilants, intransigeants sur les principes démocratiques, et nous abreuver constamment à la source vivifiante des intérêts supérieurs de la Nation », a-t-il lancé de vive voix. Avant d’annoncer l’installation la Ve législature le 28 décembre prochain, il a félicité et invité la presse à sa jouer pleinement sa partition dans cette vigilance qui doit être de mise pour un meilleur avenir de notre démocratie.

Bénéwendé Sankara pour qui « la IVè législature a été une législature qui a renforcé l’espace institutionnel », la continuité doit pouvoir se faire sous la Vè législature. Le Chef de file de l’opposition politique retient « que l’opposition a eu un cadre à travers son statut ». Et d’ajouter, « nous nous sommes appuyés sur le dialogue politique pour parvenir à des élections couplées ». « Après le 2 décembre l’opinion nationale et internationale retiendra que la démocratie s’est renforcée », a confié Me Sankara. A la question de savoir s’il voudra occuper personnellement son siège à l’Assemblée à l’issue de sa réélection, Me Sankara lance « attendons de voir le 28 décembre, c’est pas loin ! ».

Le jour n’est pas celui d’interview, semblent nous traduire certains honorables, visiblement pressés de quitter l’hémicycle, surtout ceux qui n’ont pas pu obtenir la confiance de l’électorat cette fois. Dans la foulée, Salifou Tiemtoré nous confie avoir acquis une expérience enrichissante au cours de la législature qu’il trouve très bien remplie. « Je pars de l’Assemblée très satisfait », a conclu M. Tiemtoré.

Fulbert PARE (Stagiaire)

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