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Art et Culture

3e FIDO: Irène Tassembedo place son festival sous le signe de la paix
Publié le lundi 12 janvier 2015  |  FasoZine
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© Autre presse par DR
3e FIDO: Irène Tassembedo place son festival sous le signe de la paix




Les organisateurs du Festival international de danse de Ouagadougou (FIDO) ont animé une conférence de presse au cours de laquelle ils ont présenté le programme de la manifestation culturelle qui se déroulera du 17 au 24 janvier 2015.

Après les deux premières éditions qui ont rassemblé plus de 50 compagnies de danse européennes, africaines, asiatiques et américaines, et qui a été un succès, les organisateurs du Festival international de danse de Ouagadougou affirment avoir mis les petits plats dans les grands pour la réussite de la 3e édition. Lors de la conférence de presse qu’ils ont organisée le 10 janvier 2015 pour présenter le programme du 3e FIDO, ils ont annoncé, entre autres, des spectacles qui seront accueillis par l’Institut français de Ouagadougou et l’Atelier théâtre burkinabè (ATB) tous les soirs à 20H30 pendant le festival qui se déroulera du 17 au 24 janvier prochains.

Quant au village du festival, il aura lieu à l’Ecole de danse Irène Tassembedo (Edit) et offrira aux festivaliers de prolonger les festivités en mangeant, en admirant le talent des professionnels de la danse et en participant à des master-classes gratuits. Des innovations ne manqueront pas à l’événement, comme la délocalisation de la danse dans des endroits inhabituels comme l’hôpital pédiatrique Charles De Gaulle, un orphelinat, une école et une famille.

« Pour cette troisième édition, je souhaite que la danse se propage dans la ville comme une pandémie, je souhaite voir les corps se mouvoir dans chaque cours, chaque rue, chaque place publique, que chaque âme puisse trouver son propre rythme », explique l’initiatrice et directrice artistique du FIDO, Irène Tassembedo. Viendra également donner une touche particulière et contextuelle à la manifestation, une activité comme la chaîne humaine pour la paix qui se tiendra le dimanche 18 janvier à 9h et qui consistera pour les participants à se donner la main pour enchaîner le barrage de Tanghin en l’entourant.

Cet acte symbolique vise, selon la promotrice du festival, à marquer l’union nécessaire à la construction d’un monde de paix, signe sous lequel elle place la présente édition. En plus de permettre aussi bien aux professionnels de la danse qu’aux amateurs de s’exprimer, le djandjoba qui aura lieu le dimanche 18 janvier à 16h au palais de la Culture Jean-Pierre Guingané participe également de cette dynamique de recherche de la paix. Prendront part à ce rendez-vous de partage entre professionnels et acteurs culturels, 23 compagnies de danse venant de pays comme le Maroc, le Kenya, la France, l’Italie, le Nigeria, l’Ouganda, la Tunisie, la Côte d’Ivoire.

Juste Samba
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