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Attentat contre Charlie Hebdo : le Président Kafando condamne ces actes « criminels et ignominieux »
Publié le vendredi 9 janvier 2015  |  AIB
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© Présidence par DR
Le Président du Faso, Michel Kafando, a animé une conférence de presse le 11 décembre 2014 à Dédougou dans la région de la Boucle du Mouhoun où ont eu lieu les festivités officielles de la fête de l`indépendance




Le Président burkinabè, Michel Kafando a présenté ses condoléances au peuple français suite à l’attentat tragique qui a décimé mercredi la rédaction du journal satirique « Charlie Hebdo », dans un communiqué parvenu à l’AIB.

« C’est avec émotion que nous appris les actes criminels et ignominieux qui ont endeuillé la France», a déclaré Michel Kafando, ajoutant que le gouvernement burkinabè exprime sa « solidarité » et la « sympathie » au peuple français.

Mercredi dernier, un commando lourdement armé a fait irruption dans la rédaction de « Charlie Hebdo » avant d’ouvrir le feu sur ses occupants.

Douze personnes ont été tuées, dont les figures historiques du journal comme Charb, Cabu, Wolinski, Tignous et Honoré, et onze autres ont été blessées, dont quatre grièvement.

Selon M. Kafando, cette tragédie interpelle tous, sur l’absolue nécessité d’une véritable solidarité de la communauté internationale pour venir à bout de ses atteintes inqualifiables à la liberté et à la vie humaine.

Traduisant la compassion du gouvernement et du peuple burkinabè au peuple français, le Premier ministre Yacouba Isaac Zida s’est dit consterné et profondément choqué par cette attaque contre Charlie Hebdo, appelant à une solidarité autour de la France.

M. Zida a également exprimé sa solidarité avec le gouvernement et le peuple de la France, disant que "nous nous tenons à leur côté en ces moments difficiles et nous nous engageons avec eux pour continuer la lutte contre cette barbarie qu’est le terrorisme ".

"Nous ne pouvons pas tolérer que des individus sous le couvert d’une religion quelconque se permettent de poser des actes d’une telle ignominie", s’est offusqué M. Zida à l’ambassade de France, jeudi.

L’Association des journalistes (AJB) du Burkina Faso, a indiqué dans une déclaration que cette attaque « ne peut se justifier d’aucune manière ».

"On ne saurait combattre la liberté de presse par des armes", a expliqué le président de l’AJB, Guézouma Sanogo.

Les journalistes burkinabè ont par ailleurs demandé aux Nations Unies d’aller au-delà de l’émotion pour s’engager résolument contre le terrorisme, tout en présentant ses condoléances au peuple français, la presse française et aux familles des victimes.

Le président Kafando s’est dit « convaincu » que le gouvernement et le peuple français sauront dominer ces moments douloureux.

Agence d’information du Burkina
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