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Observatoire national des faits religieux : les membres installés
Publié le mercredi 7 janvier 2015  |  Sidwaya
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© aOuaga.com par A.O
Le Ministère de l`Adminstration Teritoriale et de la Sécurité rencontre les partis politiques partants pour les élections senatoriales
Lundi 1er juillet 2013. Ouagadougou, Cenasa. le Ministère de l`Adminstration Teritoriale et de la Securité MATS rencontre les partis politiques partants pour les élections sénatoriales. Photo: Sadou Sidibé président d`organisation des élection senatoriales




Le Ministère de l’administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) a organisé, les 22 et 23 décembre 2014 à Tenkodogo, un atelier d’installation des membres de l’Observatoire national des faits religieux (ONAFAR). Il a été aussi l’occasion de tenir la première session de l’Observatoire.

On constate de nos jours, au Burkina Faso, l’existence d’une multiplicité grandissante de médias confessionnels qui diffusent des messages et qui apportent aux citoyens burkinabè, les valeurs essentielles en vue de la promotion de la tolérance religieuse et de la solidarité pacifique et constructive. Cependant, force est de constater qu’il ya parfois des médias confessionnels qui professent des messages de nature à engendrer des conflits communautaires ou religieux. Pour pallier ces dérives qui trahissent les messages de paix dont les religions sont porteuses, le Ministère de l’Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité (MATDS) a organisé en novembre 2013, un atelier sur la promotion du dialogue interreligieux, au cours duquel, les participants ont formulé une recommandation relative à la mise place d’un Observatoire national des faits religieux (ONAFAR), pour assurer la surveillance des contenus des messages à caractère religieux et le suivi des pratiques religieuses au Burkina Faso. L’ONAFAR a vu le jour et il est composé de 10 membres représentant le Conseil supérieur de la communication (CSC), le MATDS, la Fédération des Eglises et missions évangéliques, des Associations islamiques du Burkina, et la Conférence épiscopale Burkina-Niger. C’est avec l’appui financier du Projet pour le renforcement de la gouvernance politique (PRGP), à travers le fonds TICAD, que la Direction générale des libertés publiques (DGLP) du MATDS a organisé l’atelier d’installation des membres de l’ONAFAR, et la tenue de la première session dudit observatoire, les 22 et 23 décembre 2014 à Tenkodogo, chef-lieu de la région du Centre-Est. Cet atelier qui a connu la présence du conseiller technique du MATDS, Placide Nikièma, du secrétaire général du CSC, Jean Paul Konseibo, du Directeur général (DG) des libertés publiques, Antoine Béré, du coordonnateur du PRGP, Moctar Tall et du gouverneur de la région du Centre-Est, le colonel Ousmane Traoré, président de la cérémonie, a pour objectif général, de permettre l’opérationnalisation de l’ONAFAR, afin d’assurer la surveillance des contenus des messages à caractère religieux et le suivi de l’application de la réglementation sur les pratiques culturelles au "Pays des hommes intègres". Le CT du MATDS, Placide Nikièma, a fait savoir que l’ONAFAR est un organe consultatif et de veille, chargée non seulement de promouvoir le dialogue interreligieux, mais aussi de permettre des échanges à éviter certaines dérives qui ont été vécues dans certains pays. Selon Placide Nikièma, le dialogue religieux peut constituer un moyen pour permettre aux différentes structures interreligieuses de changer et de parvenir à une certaine harmonie, gage de paix dans tout pays. «L’ONAFAR peut formuler des recommandations qui permettront à l’autorité de tutelle, le Ministère chargé des religions et des libertés publiques, d’intervenir si c’est nécessaire», a-t-il ajouté. Pour Ousmane Traoré, l’Observatoire est une structure consultative mis en place par le gouvernement dans le but d’observer les messages qui sont diffusés dans la presse traitant des faits religieux, et d’observer aussi les pratiques que nous enseignons dans nos lieux de culte. Il est important de mettre en place une structure qui permette d’alerter les autorités et l’opinion nationale sur les pratiques et comportements qu’il faille avoir. Ce rôle incombe, selon lui, aux organes de presse de les étudier, de les analyser et de les peaufiner, afin que l’objectif réel escompté soit atteint, au lieu que cela soit interprété comme une incitation à l’intolérance ou à la violence.


Bougnan NAON
naon_2012@yahoo.fr
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