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PPAAO-WAAPP/Burkina : la deuxième session de 2014 se penche sur le bilan et les projections de 2015
Publié le mardi 6 janvier 2015  |  AIB




Le programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest (PPAAO) a tenu le 30 décembre 2014 à Koudougou, sa deuxième session ordinaire. Les travaux de cette session ont été essentiellement consacrés à l’examen et l’adoption du rapport d’activité 2014 et du plan de travail et budget annuel (PTBA) 2015. Les travaux ont été présidés par le deuxième vice président du comité M. Maxime Compaoré.

Le programme de productivité agricole en Afrique de l’ouest(PPAAO)-Burkina est un programme initié par la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) avec l’appui financier de la Banque mondiale. C’est un programme de dix ans exécuté en deux phases de cinq ans. La phase actuelle du projet couvre la période 2011-2016 avec un coût global de 11,680 milliards de FCFA.

L’approche adoptée par ce programme repose d’une part sur l’intégration et l’harmonisation des politiques agricoles nationales et d’autre part, sur l’établissement de liens étroits entre la recherche, la vulgarisation, les producteurs et les opérateurs privés. Le PPAAO a pour objectif de générer et d’accélérer l’adoption de technologies améliorées dans les domaines prioritaires des pays participants en vue de contribuer à l’amélioration de la productivité agricole tout en favorisant l’intégration régionale comme instrument de promotion d’une croissance accélérée et de réduction de la pauvreté en Afrique de l’Ouest. Pour chacun des pays membres du PPAAO, il existe deux types de filières d’intervention. Les filières de spécialisation sur lesquelles travaille essentiellement le centre national de spécialisation en vue de générer des technologies au bénéfice de tous les pays de la CEDEAO.

Le deuxième type de filière concerne les filières prioritaires retenues par le pays en vue de la diffusion des technologies développées aussi bien à l’intérieur du pays que dans les autres pays et même hors CEDEAO. Dans le cas du Burkina Faso, il s’agit du maïs, du riz, du niébé, du mil, du sorgho, du bétail-viande et de la volaille traditionnelle. En parcourant le bilan des activités à Koudougou, les participants ont noté une évolution des indications et ce depuis 2013 avec le maintien par le programme d’une bonne progression vers l’atteinte de ses objectifs. La satisfaction est d’autant plus totale quand on constate qu’au cours de 2014, le programme a touché 91282 nouveaux bénéficiaires, amenant le nombre total de bénéficiaires à plus de 202640 contre cible de 150000 attendu en fin 2014.

Le nombre de femme bénéficiaires est actuellement de 45% du nombre global des bénéficiaires. Durant l’année 2014, on a également noté la génération de deux nouvelles technologies liées aux conserves de mangues, portant ainsi le nombre de technologies à sept contre six attendues pour la fin 2014.

C’est au regard des acquits engrangés que le vice-président du comité en président l’ouverture des travaux a dit toute sa satisfaction au regard de l’évolution de l’ensemble des indicateurs. Pour Maxime Compaoré, au regard des multiples actions et réalisations, il est indéniable que le projet est sur la bonne voie.

Toute fois, il a reconnu que des efforts doivent être faits en ce sens qu’il faut faire des réajustements dans l’optique de l’atteinte de tous les objectifs poursuivis par le projet. Par conséquent soutient-il, le programme doit se déployer notamment en matière de réalisations d’infrastructures et d’acquisition d’équipements. Aussi, au cours de la session ordinaire consacré essentiellement à l’examen du plan de travail et budget annuel 2015, les orientation ont visé entre autres, à relever des défis en vue d’assurer une large diffusion des technologies qui soutiennent l’augmentation de la productivité agricole dans notre pays et dans l’espace CEDEAO a conclu Maxime Compaoré.


François KABORE
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