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Bassolma Bazié, secrétaire général de la CGT-B : « Je souhaite que les autorités aient à l’esprit les causes de l’insurrection »
Publié le lundi 5 janvier 2015  |  L`Observateur Paalga
Bassolma
© Sidwaya par DR
Bassolma Bazié, secrétaire général de la Confédération générale du travail du Burkina (CGT-B)




Tout le monde souhaite la santé, la paix et la prospérité, ce qui est communément appelé bonheur. Mais si, au-delà de ces lieux communs, vous aviez un vœu spécifique pour 2015 quel serait-il et pourquoi ? A Zéphirin Diabré et Roch Marc Christian Kaboré notamment nous avons demandé si leur rêve était de s'installer à Kosyam à l'issue des élections.

A l'endroit du peuple burkinabè et au nom de toute la Confédération générale du travail du Burkina, je voudrais tout d'abord réitérer notre profonde compassion envers les peuples du monde, particulièrement celui du Burkina Faso qui a traversé des difficultés au cours de l'année 2014. Je pense notamment à ceux qui ont été éplorés par le crash du vol d'Air Algérie et l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014.

J'ai un seul vœu à émettre à l'endroit du peuple burkinabè, c'est celui de la santé. Car après la santé, tout ce qui peut en découler dépend de notre degré de détermination, de notre qualité d'esprit de sacrifice. La question des libertés, la question de la démocratie, la question des valeurs se résolvent au prix fort souvent payé en perte en vie humaine.

Et si nos vies doivent être perdues pour que les générations futures sachent que ceux qui les ont devancées se souciaient de leur bonheur, eh bien que ce soit le cas. C'est ce devoir que nous devons avoir à l'esprit.

A l'endroit de l'ensemble des autorités qui dirigent la transition actuellement, j'émets également le vœu de santé et je souhaite qu'elles aient à l'esprit ce qui a amené le peuple burkinabè à descendre dans la rue les 30 et 31 octobre dernier, à savoir les questions des libertés, de l'impunité, de la vie chère, de la fraude, de la bonne gouvernance.

Si ces préoccupations ne sont pas prises en compte, étant des porte-paroles des différents acteurs composants le peuple, nous allons nous donner les moyens de continuer dans l'éducation, la conscientisation et la mobilisation pour que véritablement rien ne soit comme avant, comme l'a si bien dit le président Kafando lui-même.

Je pense que si cela n'est pas, nous allons descendre par quelque manière que ce soit pour interpeller qui de droit. J'émets également ce vœu de santé aux médias qui abattent un grand travail quotidien dans l'information et l'éducation de nos populations, et beaucoup de courage à la paysannerie de notre pays afin que 2015 soit une année de bonne production agricole.

Yacouba Isaac Zida, Premier ministre

Mon vœu spécifique c'est le succès de la transition, parce que cela répond aux aspirations profondes du peuple burkinabè.

Zéphirin Diabré, Président de l'UPC

« Il faut dire qu'il est important que les souhaits de stabilité et de paix soient renouvelés. C'est d'autant plus important que notre pays vient de traverser une épreuve assez inédite qui remet à l'ordre du jour toutes les questions de concorde nationale, de stabilité et de paix.

Mais pour répondre plus directement, je dirai que le souhait de mon parti, l'Union pour le progrès et le changement (UPC), c'est que, tirant les enseignements des évènements qui ont culminé en 2014 et prenant en compte la grande soif d'aspiration des Burkinabè, 2015 soit l'année du vrai changement. Le vrai changement, c'est le slogan de l'UPC depuis son apparition sur la scène politique.

Si nous devons changer cette année, il faut qu'il y ait deux (02) choses. Une nouvelle politique économique et sociale mise en œuvre dans notre pays, mais qu'elle soit mise en œuvre par des hommes nouveaux. Il est important de souligner que pour nous à l'UPC, c'est l'occasion de faire un saut générationnel et que des hommes et des femmes qui, jusque-là, étaient en position d'attente, notamment au niveau de la jeunesse et de certains plus âgés, puissent prendre le relais.

Si nous ne réussissons pas à faire ce double changement, au niveau des politiques économiques et sociales et aussi des hommes, nous risquons de retomber dans les difficultés que notre pays a connues durant l'année écoulée. En somme, notre souhait est qu'il y ait un vrai changement. »

Roch Marc Christian Kaboré, président du MPP

A l'orée de cette nouvelle année 2015, le Mouvement du peuple pour le Progrès (MPP) présente à l'ensemble du peuple burkinabè, ses vœux de santé de paix et de prospérité.

2014 a été pour nous, une année de lutte politique marquée par deux évènement majeurs: d'une part, la création du MPP et son engagement aux côtés des forces démocratiques et d'autre part, l'insurrection populaire des 30 et 31 octobre qui a conduit à la chute du régime de Blaise Compaoré et à la mise en place d'organes de transition pour la restauration d'une vie constitutionnelle normale.

Dans cette lutte pour plus de liberté et de démocratie, notre parti a grandement joué sa partition.

Aussi, tout en saluant le chemin parcouru et les résultats engrangés par le MPP pour son implantation et son rayonnement dans toutes les contrées du pays, il convient de faire de 2015, une année de consolidation des acquis démocratiques. C'est pourquoi, notre peuple, dans toutes ses composantes, est appelé à rester mobilisé en vue de faire de 2015 une année de paix, de liberté, de démocratie et de progrès.

Aux militantes et militants, il s'agit de poursuivre notre engagement à écrire une nouvelle page de l'histoire de notre pays. L'année 2014 a été celle de la résistance et de la délivrance, 2015 sera l'année de la consolidation et de la victoire pour le peuple burkinabé.

Hermann Yaméogo, président de l'UNDD

«Mon vœu spécifique est la pacification nationale par la réconciliation nationale, la restauration d'un ordre public national pour tous, le retour à la croissance accélérée, notamment par le renouvellement de la confiance des partenaires, la préparation du renouvellement des fondations de l'Etat dans un cadre inclusif et respectueux de la Constitution.»

Auguste Denise Barry, ministre de l'Administration territoriale, de la Décentralisation et de la Sécurité

« Le Burkina Faso vient d'entamer une période de Transition. L'insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 marque la fin d'un système et le début d'un autre. Comme vous le savez, les préoccupations des populations sont aussi nombreuses que variées et les gens attendent beaucoup de cette Transition entamée au lendemain de l'insurrection.

En ce qui concerne mon département, les défis à relever sont, entre autres, l'organisation d'élections libres, crédibles et transparentes, l'administration du territoire et la sécurité des personnes et des biens sur toute l'étendue du territoire national.

Eu égard à tout cela, je formule le vœu que l'ensemble du personnel de mon département mais aussi les différents partenaires qui concourent à la réussite des activités ainsi que l'ensemble des populations de notre pays puissent bénéficier pendant cette nouvelle année 2015 de la santé et de l'énergie nécessaires pour que chacun joue sa partition. »
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