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Gestion des deniers publics Corruption, surfacturations, dépenses ...
Publié le vendredi 2 janvier 2015  |  Sidwaya
Remise
© Présidence par DR
Remise du rapport d’activités 2012 du Médiateur du Faso Madame Alima Déborah Traoré
Mardi 03 décembre. Ouagadougou (Burkina). Le Médiateur du Faso, Madame Alima Déborah Traoré a remis au Président Blaise Compaoré, Le rapport d’activités 2012 de l’Institution




Quatre grandes structures du paysage institutionnel du Burkina Faso ont fait le point de leurs activités de l’année 2013 au président du Faso, Michel Kafando, le mercredi 31 décembre 2014. Corruption, mauvaise gestion des deniers publics, surfacturations sur le dos de l’Etat, litiges fonciers (...) ont été les griefs principaux relevés dans les rapports, avec des recommandations à l’appui.

Le Médiateur du Faso, la Cour des comptes, l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), la Commission de l’informatique et des libertés (CIL), sont les structures qui ont fait part de leur bilan de l’an 2013 au chef de l’Etat, Michel Kafando. A l’entame, le point des activités du Médiateur du Faso. Selon sa première responsable, Mme Alima Déborah Traoré, son institution a instruit 786 plaintes au cours de l’année 2013. Et les dossiers de réclamations que l’institution a traités portent essentiellement sur les litiges financiers, des requêtes relatives aux carrières des agents publics, les litiges fonciers et des plaintes relevant d’autres domaines.

Les services techniques du Médiateur du Faso ont aussi relevé que les institutions, les départements ministériels, les collectivités territoriales, les organismes à capitaux publics sont au cœur des dossiers de réclamations qu’ils reçoivent regulièrement. Alima Déborah Traoré a également indiqué avoir suggéré au chef de l’Etat d’élargir le domaine d’intervention de la structure.

Pour le premier président de la Cour des comptes, Noumoutié Herbert Traoré, le document transmis au président du Faso compte cinq "chapitres". Le premier est relatif aux fautes de gestion, le deuxième au contrôle des opérations de l’Etat. Là, les acteurs ont souligné que le budget de l’Etat 2013 a été géré de façon déficitaire avec à la clé plus de dépenses. Le troisième chapitre aborde les contrôles des opérations des collectivités territoriales ; le quatrième traite du contrôle des entreprises publiques et le dernier est consacré au rôle d’assistance de la Cour au parlement. Selon Noumoutié Herbert Traoré, certains dossiers sont en attente de passer devant les tribunaux classiques. Au niveau de l’ASCE, le contrôleur général d’Etat, Luc Marius Ibriga, a indiqué que le rapport est le fruit d’une compilation de plusieurs efforts des services de contrôle.

La RTB épinglée

Le document a, foi du contrôleur, permis de dégager de nombreux éléments dont des cartographies de risques de certains ministères. Le rapport fait ressortir des manquements en termes de gestion des ressources publiques afin de les corriger. Plusieurs aspects ont été passés en revue et les services de l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat sont arrivés à la conclusion selon laquelle la gestion publique est émaillée de failles. Sur le plan de la passation des marchés publics, par exemple, M. Ibriga a fait savoir que la réglementation n’est pas respectée. "Il y a des chantiers qui commencent avant que le marché ne soit conclu et souvent les avenants dépassent le marché", a-t-il mentionné.

Se prononçant sur les investigations faites par l’ASCE sur la gestion de la Radiodiffusion télévision du Burkina (RTB), le contrôleur général d’Etat a relevé que les règles de gestion et de passation des marchés au sein de l’institution ne répondent pas à la norme. Selon l’ASCE, des dépenses non prévues ont été effectuées à hauteur de plus de 9 millions de francs CFA. Aussi, l’autorité a déploré des cas de surfacturations. Il est signalé dans le rapport 2013 de l’ASCE que "20 véhicules ont été surfacturés à hauteur de 3 295 000Fcfa l’unité". En matière de corruption, Luc Marius Ibriga a noté que la situation ne s’améliore pas.

Limiter les surfacturations, stopper les dépenses imprévues, éviter les dépenses de prestige, respecter les prévisions et les règles de dépenses publiques sont, entre autres recommandations faites par l’ASCE. Quant à la présidente de la Commission de l’informatique et des libertés (CIL) Marguerite Ouédraogo/ Bonané, elle a fait le point de la vaste campagne de sensibilisation que l’organe a menée sur la protection des données à caractère personnel auprès des administrations et des scolaires. La présidente de la CIL a dit avoir plaidé auprès du président du Faso pour l’obtention d’un meilleur statut pour mener à bien les activités de son institution.


Wanlé Gérard
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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