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Burkina: le président lève la suspension du parti de Compaoré
Publié le jeudi 1 janvier 2015  |  AFP
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© Autre presse par Tass Tass
Photo de famille à l`issue de la cérémonie d`ouverture du 15e congrès ordinaire de l`Alliance pour la démocratie et la fédération/ Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) et du Forum libéral le 14 mars 2014 à Ouagadougou




Ouagadougou - Le président burkinabè Michel Kafando a annoncé mercredi la levée de la suspension qui frappait depuis deux semaines le parti de l’ex-chef de l’Etat Blaise Compaoré, chassé par la rue fin octobre après 27 ans de règne.

"J’ai décidé par mesure de clémence de lever la suspension à l’encontre des partis politiques frappés par cette décision", a déclaré M. Kafando dans son discours du Nouvel An.

Annoncée le 15 décembre, cette suspension visait le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), l’ancien parti présidentiel, et l’ADF/RDA (Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain), qui était sous l’ancien régime la troisième force politique du pays.

Le gouvernement reprochait à ces partis une "activité incompatible avec la loi".

Le CDP constituait le bras politique de l’ancien régime. Il avait remporté toutes les élections depuis sa création en 1996, et disposait à lui seul de la majorité absolue à l’Assemblée nationale depuis les législatives de 2007.

Blaise Compaoré a été renversé le 31 octobre, pour avoir voulu modifier la Loi fondamentale afin de se maintenir au pouvoir dans ce pays pauvre du Sahel, qu’il dirigeait depuis un putsch en 1987.

Le siège du CDP à Ouagadougou avait été incendié le 30 octobre durant l’insurrection populaire qui a balayé le régime. Le chef du parti, Assimi Kouanda, avait été interpellé, puis relâché.

Les nouvelles autorités, mises en place pour un an, ont multiplié les signaux pour marquer une rupture avec l’ancien régime, dans le domaine politique mais aussi économique, alors que le clan Compaoré a été accusé de gestion "patrimoniale" du Burkina Faso.

roh/eak/tmo
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