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Le Quotidien N° 657 du 24/12/2012

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Journee internationale de lutte contre la corruption : Le REN-LAC réaffirme sa volonté de mener le combat
Publié le lundi 24 decembre 2012   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Secrétaire exécutif du réseau national de lutte anti-corruption REN-LAC


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A l’occasion de la commémoration de la journée internationale de lutte contre la corruption, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC) a organisé le vendredi 14 décembre 2012, à Ouagadougou, un panel sur le thème : « Place et rôle des acteurs publics, de la société civile, du secteur privé, et du système des Nations unies dans la lutte contre la corruption au Burkina Faso ».

Sur initiative de l’Office des Nations unies contre la drogue et le crime (ONUDC), la communauté internationale, depuis 2003, célèbre, chaque 9 décembre, la journée internationale de lutte contre la corruption. Une journée qui a pour objectif de sensibiliser le monde sur le phénomène de la corruption, ses graves conséquences sur le développement et les solutions à mettre en œuvre pour y mettre fin. A cette occasion donc, le Réseau national de lutte anti-corruption (REN-LAC), en partenariat avec l’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE), le Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), le Réseau africain des journalistes pour l’intégration et la transparence (RAJIT), a tenu une série d’activités dont un panel.

Selon le modérateur dudit panel, le représentant résident adjoint du Programme des Nations unies pour le développement au Burkina, Maneye Diop, cette commémoration a pour objectif de porter à la population le message sur les conséquences de la corruption. « Nous avons pensé qu’en mettant nos efforts ensemble, nous pourrons réduire, voire éliminer le fléau de la corruption, car le PNUD intervient dans ce domaine dans plus de 267 pays à travers le monde », a-t-il indiqué.

Le consultant principal, le professeur Luc Marius Ibriga, a laissé entendre que le phénomène de la corruption est une réalité au Burkina et constitue un véritable danger pour la population. « Chaque fois que nous posons une action de corruption passive ou active, cela contribue non seulement à nous appauvrir, mais aussi à appauvrir l’Etat », a-t-il souligné. Il a suggéré que le Burkina harmonise ses textes avec ceux de la CEDEAO, car dit-il, il y a des insuffisances dans le droit juridique contre la corruption au Burkina. Pour se justifier, Luc Marius Ibriga a pris l’exemple de certaines institutions étatiques de lutte contre la corruption qui sont confrontées à des difficultés dans le cadre normatif. Il a estimé que la formation de juges spécialisés dans le domaine de corruption serait la bienvenue. « Le citoyen doit connaitre les voies et moyens pour dénoncer la corruption, car la justice elle-même n’est pas épargnée par la corruption », a-t-il laissé entendre. Pour le président de l’ASCE, le contrôleur d’Etat, Henri Bruno Bessin, la nécessité de combattre le phénomène de la corruption au Burkina constitue un facteur déterminant pour le gouvernement. Car, explique-t-il, il existe plusieurs structures étatiques et non étatiques, dont leurs missions et leurs activités concourent à la lutte contre la corruption. Le représentant du REN-LAC, Dieudonné Yaméogo et du RAJIT, Pierre Dabiré, ont épousé les mêmes idées en reconnaissant que la commission de lutte contre la corruption a pris un tournant décisif au Burkina avec l’engagement des acteurs de la lutte contre la corruption

Par Sandrine GOUBA (stagiaire)

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