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Rétro 2014: les dix mots qui ont marqué l’actualité africaine
Publié le mercredi 31 decembre 2014  |  RFI
L`ex-président
© aOuaga.com par DR
L`ex-président burkinabé Blaise Compaoré




Des élections en Tunisie à la paix retrouvée en Centrafrique, en passant par la révolution au Burkina Faso, l’Afrique a connu une année 2014 faite de joies et de peines. Les rédactions multimédia et Afrique de RFI ont choisi dix mots qui ont symbolisé les douze mois passés dans les domaines de la politique, de la santé, de la justice, des arts et du sport sur le continent. Une façon aussi de vous souhaiter à tous une très belle année 2015.

BEJI CAÏD ESSEBSI
A 88 ans, le nouveau président de la République tunisienne Beji Caïd Essebsi, élu le 21 décembre, entend incarner l’alternance anti-islamiste et offre le visage du compromis dans un pays divisé entre les héritiers de la Révolution et les nostalgiques de l’Ancien régime. L’accession au pouvoir de cet ancien ministre de Bourguiba symbolise l’émergence de son parti Nidaa Tounes, sorti vainqueur des législatives du mois d’octobre devant les islamistes d’Ennahda qui ont perdu vingt sièges à l’Assemblée. Perçu comme un rempart contre l’hégémonie islamiste, il se veut l’homme de la concorde entre les séculiers et les religieux.

CHIBOK
C’est dans un lycée de cette ville du nord-est du Nigeria que le groupe islamiste Boko Haram a enlevé, dans la nuit du 14 au 15 avril, 276 écolières qui préparaient des épreuves du baccalauréat, un commando de 300 hommes environ qui a ensuite mis le feu à l’établissement. Le 5 mai, le chef de Boko Haram, Aboubakar Shekau, apparaissait dans une vidéo où il revendiquait le rapt et annonçait qu’il allait « vendre les jeunes filles comme esclaves », arguant que la place des filles « n’était pas dans les écoles ». Ces images ont provoqué l’indignation du monde entier qui s’est solidarisé sur les réseaux sociaux autour du comité #BringBackOurGirls (ramenez nos filles). Huit mois plus tard cependant, 200 jeunes filles environ demeurent captives du groupe terroriste.

CONSTITUTION
Souvent mise à mal dans nombre de pays où les chefs d’Etat en ont modifié les textes pour se maintenir au pouvoir, la Constitution a fait chuter le président du Burkina Faso fin octobre 2014. Pour avoir voulu modifier l'article 37 de la Constitution burkinabè limitant le nombre de mandats présidentiels, le président Blaise Compaoré a dû faire face à un soulèvement populaire qui a fini par le contraindre à lâcher les rênes du pouvoir puis à prendre la fuite. Au cri de « Touche pas à ma Constitution ! », des voix se sont élevées ailleurs sur le continent (RDC, Congo, Burundi, Bénin) pour contrecarrer toute velléité de suppression des articles limitant le nombre de mandats présidentiels.
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