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Burkina: nouvelle manifestation contre un ministre accusé d’être un ancien détenu
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  AFP
Manifestations
© AFP
Manifestations de joie, suite à l`annonce de la démission de Blaise Compaoré de la Présidence du Faso
Vendredi 31 octobre 2014. Manifestations de joie dans les rues de Ouagadougou suite à l`annonce de la démission de Blaise Compaoré de la Présidence du Faso




Ouagadougou - Plusieurs dizaines de personnes ont de nouveau manifesté mardi pour exiger le départ du ministre des Infrastructures Moumouni Dieguimdé, qui rejette les accusations de ses détracteurs d'être un ancien détenu et un faussaire.

Les manifestants se sont rassemblés devant le ministère des Infrastructures du Burkina, vêtus de tee-shirts noirs, à l'appel de l'ONG +Balai citoyen+, fer de lance de la chute de l'ex-président Blaise Compaoré.

Dans un article intitulé "Un ex-prisonnier dans le gouvernement Zida", le bimensuel d'enquête +Le Reporter+, paru mi-décembre, affirme que "le ministre a fait de la prison aux Etats-Unis pour faux et usage de faux".

"Nous demandons au gouvernement de prendre ses responsabilités si les accusations de fraude, de corruption et d'octroi de marchés publics de gré à gré qu'on lui reproche sont fondées", a déclaré le rappeur Smockey, porte-parole du Balai citoyen.

Face à ces "allégations graves", le gouvernement "est en train de vérifier, d'investiguer (...) avant de (se) prononcer", a assuré le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Frédéric Nikiéma.

"Le ministère des Infrastructures n'a pas besoin d'un ex-prisonnier", "le ministère des infrastructures n'est pas une poubelle au point d'envoyer des ex-prisonniers et des escrocs sans diplôme", pouvait-on lire sur les banderoles brandies par la foule.

Le +Reporter+ mettait également en cause les diplômes du ministre, accusé par ses agents d'avoir octroyé après un mois de fonction des marchés publics de "gré à gré... pour plus d'un milliard de franc CFA".

"Je n'ai pas fait de prison. J'ai été arrêté et c'est tout. Et après relâché. Je n'ai pas de condamnation", s'est-il farouchement défendu le ministre dimanche.

Le Burkina Faso connait un régime de transition après la chute de Blaise Compaoré, chassé du pouvoir par une insurrection populaire le 31 octobre après 27 ans de règne.

roh/eak/tsz
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