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Caisse nationale de sécurité sociale : Les raisons de l’agitation au sein de l’institution
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  Le Quotidien
Siège
© Autre presse par DR
Siège de SONABEL




Dans la déclaration qui suit, un groupe de travailleurs à la Caisse nationale de sécurité sociale donne les raisons de l’agitation au sein de l’institution.
Parlons aux citoyens de bonne foi en quête d’informations pour savoir et comprendre ; ainsi qu’aux travailleurs de la CNSS dont le seul souci est d’avoir de meilleures conditions de travails en vue de servir les usagers et leur pays. Les vieux démons de la délation sont en train de réapparaître. L’ambiance est devenue délétère au sein de certaines structures, notamment les sociétés d’Etat après le limogeage du DG de la SONABEL et de celui de la SONABHY. Chacun croyant son heure sonnée, l’occasion est trop belle pour les intrigants tapis dans l’ombre de refaire surface. C’est le cas de la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) où d’importants acquis ont été engrangés depuis qu’il y a eu la signature du protocole d’accord, à la date du 15 septembre 2014, entre la direction générale et le collège des délégués du personnel. C’est dire donc que la CNSS avait déjà réglé sa « crise » avant le dénouement de la crise politique qu’on a connue. L’opinion publique nationale a été témoin de cet acte salutaire.
Inutile donc de remuer le couteau dans la plaie et de revenir sur la situation qui avait prévalu dans cette importante structure de l’Etat dédiée à la sécurité et aux œuvres sociales. Cette crise avait été voulue et provoquée, nous le savons tous, par certains individus qui avaient des accointances avec certaines autorités d’alors qui manœuvraient pour placer leurs hommes à la tête de la structure.
En réalité, elle date de novembre 2013 où un prétendu « puissant » de cette boîte bien que nommé conseiller technique a refusé de rejoindre ce poste estimant qu’il méritait celui de secrétaire général pour s’approcher du fauteuil. Comme pour prouver sa puissance, il se fait nommer auprès de l’administration parlementaire au grand dam de la directrice générale. Mais celle-ci se félicitait quand même de voir un de ses agents qui a fait preuve d’insubordination s’éloigner de la boîte. Mais c’était sans connaître celui qui a juré d’avoir sa peau. Aidés par ses mentors de la FEDAP/BC, il organise la subversion au point de mettre à rude épreuve le dialogue social qui a toujours prévalu entre la direction générale et le personnel. Quelque temps après son compagnon nommé à un poste l’imite en refuse d’y prendre service. Heureusement, les délégués du personnel qui ont compris le manège ont exprimé leurs regrets face aux turbulences constatées en se démarquant des tracts et autres manifestations qui avaient récupéré et entaché leur mouvement. C’est ainsi qu’ils ont réaffirmé leur soutien à la directrice générale, mieux, ils ont fait consigner dans le préambule du protocole d’accord qu’ils s’engagent à « rendre serein le climat social au sein de l’institution et à se démarquer de toute velléité tendant à dégrader l’image et la réputation de l’institution ».
Cette position louable a eu pour effet d’annihiler le sombre dessein des subversifs. Avec l’insurrection populaire, l’Assemblée nationale, on le sait a été non seulement saccagée et brûlée, mais aussi dissoute. Celui qui y avait trouvé un point de chute n’a d’autre choix que de chercher à revenir dans la maison mère qu’il avait quittée. Et comme il a juré d’avoir la tête de la directrice générale, coûte que coûte, vaille que vaille, en bon opportuniste, il orchestre avec les derniers sbires qui lui sont restés fidèles une campagne de dénigrement à l’encontre de cette dernière. Il pense ainsi tirer profit de la situation nationale tout en pensant que les nouvelles autorités sont dénuées de tout esprit de discernement.
Sa stratégie, à la fois puérile et cynique, est de braquer l’opinion publique nationale et internationale contre la pauvre dame, malgré le protocole déjà signé et les actions en cours pour l’amélioration des conditions de vie des agents de la CNSS. En effet, le texte consensuel stipule en son article 12 que « pour l’exécution ou la mise en œuvre des termes du [présent] protocole d’accord, les parties s’engagent à privilégier le dialogue, la concertation et le respect mutuel ».
Aussi, dans une lettre datée du 21 octobre 2014, la coordination du collège des délégués du personnel n’a pas manqué de « constater avec bonheur que le protocole d’accord s’exécute normalement » (sic) et de « féliciter » la directrice générale à cet effet.
Pour preuve, environs une centaine d’agents et personnes ressources se sont réunis à Koudougou du 17 au 22 novembre pour échanger sur la question des ressources humaines, en vue de la relecture très prochaine du statut du personnel, de la grille indemnitaire et salariale prévue aux articles 4 et 8 du « protocole d’accord ». Cette rencontre est une première du genre dans la boîte, une initiative vivement saluée par les délégués du personnel au vue des conclusions des travaux qui augurent de lendemains meilleurs pour cet établissement.
Contre toute attentes, les agitateurs ont repris du service avec des questions qui, à en juger par l’observation, s’écartent de la défense des intérêts des travailleurs. A l’analyse, ce sont les mêmes qui faisaient la pluie et le beau temps, avant l’arrivée de l’actuelle DG, qui sont toujours à la manœuvre. Pour vous en convaincre nous vous invitons à lire une lettre ouverte signée de 36 anciens agents de la CNSS au ministre de tutelle publiée dans l’Observateur Paalga dans sa livraison N° 7142 du mercredi 28 mai 2008.Nous avons accueilli avec soulagement la volonté des autorités de la transition de faire des audits dans toutes les structures étatiques. L’Autorité supérieure de contrôle d’Etat (ASCE) sera la bienvenue et elle pourrait s’intéresser aussi à la gestion des deux précédents responsables, dont l’actuel DG a héritée. Cela aura l’avantage de vérifier les allégations et de situer la responsabilité de chacun y compris ceux aujourd’hui qui font du bruit. Jusqu’à preuve de contraire, le dialogue n’a pas été rompu et nous pensons humblement que l’intérêt de tous les travailleurs ne réside dans des actions politiques déguisées mais par le respect du protocole d’accord signé par les deux parties.

Un groupe de travailleurs de la CNSS
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