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Burkina Faso : le procureur général est chargé de rouvrir le dossier du journaliste Norbert Zongo
Publié le mardi 30 decembre 2014  |  Agence Ecofin
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : Joséphine Ouédraogo, ministre de la Justice, des Droits Humains et de la Promotion Civique, Garde des Sceaux




Le 18 juillet 2006, le juge d’instruction Wenceslas Ilboudo prenait une ordonnance de non-lieu au terme de l’enquête judiciaire sur la mort du journaliste Norbert Zongo. 8 ans plus tard, ce même magistrat, qui occupe aujourd’hui les fonctions de procureur général du Burkina Faso, est chargé de la réouverture du dossier. « Eléments nouveaux ou pas, il faut rouvrir le dossier », a dit la ministre de la Justice, des Droits humains et de la Promotion civique, Garde des Sceaux, Joséphine Ouédraogo. Elle s’exprimait au sortir du Conseil des ministres du 23 décembre 2014.

Norbert Zongo, directeur de la publication du journal L’Indépendant, est mort alors qu’il enquêtait sur la mort de David Ouédraogo, chauffeur de François Campaoré, le frère cadet du président Blaise Compaoré. Le chauffeur avait trouvé la mort le 18 janvier 1998 dans l’infirmerie de la présidence du Faso, après avoir été détenu un mois durant par le Régiment de sécurité présidentiel (Rsp).

Norbert Zongo et 3 de ses compagnons (Yembi Ernest Zongo, Blaise Ilboudo et Ablassé Nikièma) ont été retrouvés morts calcinés dans leur véhicule criblé de balles le 13 décembre 1998. C’est la pression populaire qui avait abouti à l’ouverture d’une enquête judiciaire le 31 décembre 1998. Ladite enquête, confiée au jeune magistrat Wenceslas Ilboudo, avait débouché sur un non-lieu 8 ans plus tard, sous le régime du président Compaoré. Aujourd’hui que ce dernier a été déchu, la pression populaire vient encore d’obtenir la réouverture du dossier. Cette fois pour que justice soit rendue.

« Le peuple veut la justice ! Alors Justice sera rendue au camarade Norbert Zongo et à tous ceux qui sont tombés sous les balles assassines du pouvoir de Blaise Compaoré », a déjà annoncé le Premier ministre de transition, Yacouba Isaac Zida.
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