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Blocage d’avancement des sous-officiers de l’armée : des adjudants-chefs major à la retraite réclament justice
Publié le lundi 29 decembre 2014  |  Sidwaya
Sécurité
© aOuaga.com par A.O
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Jeudi 01 novembre 2012 .Burkina Faso. L’Armée Burkinabé fête Ces 25 ans




La coordination des sous-officiers de grade d’adjudant-chef major à la retraite de l’armée nationale a organisé une assemblée générale, le samedi 27 décembre 2014 à Ouagadougou. La rencontre a porté sur l’octroi d’avantages qui leur avaient été promis.


Selon des dispositions légales de 1962 et de 1979, les anciens combattants devraient bénéficier d’un certain nombre d’avantages, selon un constat de la coordination des sous-officiers de grade d’adjudant-chef major à la retraite de l’armée nationale. Au cours d’une assemblée générale tenue le 27 décembre 2014 à Ouagadougou, la coordination a indiqué que leur tentative d’attirer l’attention de leur hiérarchie pour jouir de certains droits est restée lettre morte. «Nous, sous officiers de carrière de l’armée nationale, nous nous sommes senti lésés car le règlement incarne une discipline qui ne nous permet pas de gesticuler même face à une injustice à notre égard. Notre sagesse, notre lucidité et notre discernement nous a conduit à lutter à genoux et à adopter le plaidoyer plutôt que de faire des sit-in ou autres démarches», a déclaré le secrétaire général de la coordination, Lassané Zougmoré. Cette assemblée visait à faire entendre leur plaidoyer par un étalage des faits «injustes» afin de solliciter réparation auprès du ministre de la Défense nationale et des Anciens combattants. Ce plaidoyer portait plus précisément sur les lois 52/62 du 21 décembre 1962 et 8/79 du 06 juin 1979. Le secrétaire général de la coordination a aussi invité les hommes de médias à les soutenir et à les accompagner afin que leurs voix soient entendues et aillent encore plus loin. Il a en outre indiqué que cela fait plus de deux ans qu’ils mènent ce combat mais en aucun cas, ils n’ont eu de réponse. Au regard de la non-exécution de la loi 52/62 et 8/79 par les chefs militaires, ils ont jugé nécessaire d’adresser leur requête auprès des autorités mais ils n’ont jamais eu de réponse. Suite au silence de leurs chefs, ils ont jugé capital d’interpeller la presse afin de pouvoir obtenir gain de cause. Tout ce qu’ils veulent, c’est le respect des lois que les chefs avaient adoptées et le plus urgent, c’est l’article 7 de la loi 52/62 qui stipule que les sous-officiers peuvent augmenter de grade soit par avancement au choix, soit par ancienneté ou soit de façon exceptionnelle.


«Certains devraient atteindre le grade de colonel»


Si elle avait été appliquée, certains atteindront le grade de colonel, invoquant ceux qui ont fait 15 et 18 ans de service. Mais selon eux, les chefs ont adopté un "embargo” qui empêchait certains d’avancer, c’est-à-dire devenir officiers. Il y a aussi la loi 8/79 qui est une loi copiée au sein de l’armée française mais comportant des avantages et elle n’a jamais été appliquée sous prétexte qu’elle est caduque. Cette loi leur procurait également beaucoup d’avantages ; ce qui n’a pas du tout plu à leurs supérieurs. «Ils ont alors adopté un décret annulant aussi cette loi», a expliqué le secrétaire général, Lassané Zougmoré . Il a profité de l’occasion pour interpeller les nouvelles autorités à jeter un regard sur cette «injustice» à leur égard car leur problème est comme une plaie dans l’armée nationale. Ils comptent beaucoup sur les autorités de transition pour que justice soit rendue afin que leurs petits frères ne subissent pas le même sort. Ils ont également pris l’initiative de déposer le document auprès de Maître Adrien Nion, avocat à la Cour, chargé de les accompagner dans leur plaidoyer. Ils ont alors proposé à ce jour de former 2 ou 3 groupes de contacts qui seront orientés vers les autorités et qui vont appuyer leur doléance. Tout ce qu’ils souhaitent, c’est la réhabilitation de la loi car selon eux, un décret ne peut jamais supplanter une loi. Il a terminé ses propos en réitérant ses vifs remerciements à la presse car il estime que lorsque celle-ci intervient, le message est véhiculé plus vite et les invite aussi à vraiment les aider. «Nous avons été victimes d’une injustice. Nous, adjudants-chefs major à la retraite, avons droit à un avantage de 15%. Mais depuis deux ans, nous luttons pour que les autorités nous donnent ces avantages mais depuis lors, nous n’avons pas eu de réponse», a conclu le président de la coordination, Boureima Tiéma.



Safiatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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