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De nouveaux ambassadeurs pour la gestion de zones humides
Publié le lundi 29 decembre 2014  |  Sidwaya
Formation
© aOuaga.com par A.O
Formation en technique redactionel de projet à l`Université de Ouagadougou




L’Université de Ouagadougou en collaboration avec l’Université Senghor d’Alexandrie, la convention de RAMSAR, le CEFREPADE, le PNUD, la Coopération autrichienne et le projet COGEL, a organisé le lundi 22 décembre 2014 à Ouagadougou, une cérémonie consacrant la sortie officielle de la première promotion du certificat sur «la gouvernance locale des zones humides africaines».


Les ressources naturelles nationales, dont les ressources agricoles (terre et eau) sont limitées et subissent de plus en plus des menaces en matière de changement climatique. A cet effet, le Ministère en charge de l’environnement en collaboration avec ses partenaires a conçu et mis en œuvre un certificat sur la gouvernance locale des zones humides au profit de 22 agents dont 15 gestionnaires de site. Ils ont renforcé leurs capacités afin d’accroître leurs performances sur le terrain. C’est l’Université de Ouagadougou qui a abrité la cérémonie marquant la sortie officielle des lauréats. Pour le représentant du comité scientifique, le professeur Jacques Nanéma, de telles formations sont utiles pour l’action des professionnels sur le terrain, mais aussi qu’elles offrent l’opportunité à l’institution universitaire d’affirmer toute sa légitimité dans le service de la nation. Il s’agit également de repenser et de réinventer les pratiques pédagogiques à la faveur de l’intégration du système LMD qui implique que les enseignants adoptent de nouvelles postures plus favorables aux apprentissages et à la réussite des étudiants en développant des pratiques pédagogiques intéractives, valorisant les apprenants et les autonomisant dans leurs parcours de formation. Ainsi les apprenants ont, entre autres, appris au cours de cette formation à identifier la diversité biologique, à initier le caractère dynamique du fonctionnement des zones vulnérables, à faire le diagnostic des problèmes spécifiques (biologique, hydrologique et sociaux économiques) liés à l’existence des zones humides. Le représentant du secrétaire général de la convention de RAMSAR, Paul Ouédraogo a relevé que la gestion efficace et durable des zones humides rappelle que l’eau stockée et transportée par les zones humides est un élément transversal qui doit être géré collectivement en tenant compte de tous les intérêts pour assurer la sécurité alimentaire, le développement économique et social, la conservation de la diversité de la vie, l’adaptation aux changements climatiques et la santé humaine. Quant au directeur du département environnement de l’Université d’Alexandrie, Martin Yelkouni, il a exhorté les auditeurs à appliquer les connaissances acquises au cours de cette formation pour la conservation des zones humides, toute chose qui fait d’eux désormais les ambassadeurs de la gestion durable des zones humides au Burkina Faso. «La formation nous a d’abord permis de renforcer nos capacités en termes de gestion des zones humides, ensuite de partager les expériences des uns et des autres. Aussi nous souhaitons que de telles formations puissent se pérenniser afin de toucher le maximum de personnes pour donner une plus grande importance à la gestion des zones humides en Afrique», a indiqué Germaine Ouédraogo lauréate de la première promotion du certificat sur la gouvernance locale de zones humides en Afrique.


Emmanuel BICABA
Bic_manu@sidwaya.bf
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