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Sécurité routière: l’ONASER outille 60 journalistes
Publié le dimanche 28 decembre 2014  |  FasoZine
Sécurité
© Autre presse par DR
Sécurité routière: l’ONASER outille 60 journalistes




Dans le cadre de ses activités de promotion de la sécurité routière, l’Office national de sécurité routière (ONASER), a organisé un atelier de formation à l’endroit de 60 journalistes sur la réglementation en matière de circulation routière, le code de la route, les concepts de sécurité routière, les bonnes pratiques en matière de sécurité routière. Du 26 au 27 décembre 2014, les participants ont été outillés, avec pour objectif de contribuer à l’amélioration de la sécurité routière par la sensibilisation des populations.

Durant 48 h, la soixantaine d’hommes et femmes des médias burkinabè ont eu droit à plusieurs communications se rapportant aux notions de sécurité. Cette initiative de l’ONASER vise à « outiller les journalistes, afin qu’ils soient les relais de l’office en termes de sensibilisation des populations », indiquent les organisateurs.

A l’image des grandes agglomérations du monde, la ville de Ouagadougou subit les conséquences du développement. Parmi ces conséquences : l’insécurité routière. Le risque routier est fortement présent dans l’esprit de tous les usagers qui ont une peur bleue de se voir à tout moment victimes d’accidents de la circulation.

A travers leurs mauvais comportements quotidiens sur les routes, les usagers ont transformé la circulation routière en une véritable jungle où les plus forts s’imposent aux vulnérables. Il en découle des conséquences socioéconomiques et des répercutions sanitaires des traumatismes.

Malgré ces conséquences néfastes, les accidents de circulation sont toujours légions. Il ne se passe pas un jour que l’on n’enregistre au moins un accident de la route. Le chiffre éloquent de 1 125 personnes tuées au titre de l’année 2013 est assez illustratif de l’insécurité routière au Burkina. A travers cette formation, les journalistes qui ont pris connaissance des causes des accidents de circulation, auront à inculquer aux populations la culture de sécurité routière par des actions d’éducation et de sensibilisation.

S’il est vrai que le changement des comportements à risques sur la route ne se fera pas du jour au lendemain, chaque usager doit savoir que « la route est une artère aménagée pour la circulation publique ». A chacun donc sa place et à chacun son tour sur la route!

Abel Azonhandé
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