Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Afrique
Article
Afrique

Procès Simone Gbagbo : drôle de cadeau de noël
Publié le vendredi 26 decembre 2014  |  L`Observateur Paalga
Simone
© aOuaga.com
Simone Ehivet Gbagbo
Ex-Première dame Ivoirienne




C’est un drôle de cadeau de Noël qu’on offre à Simone Gbagbo, un présent dont elle se serait bien passée. Engagée depuis des mois dans des tractations judiciaires, elle ne pouvait que s’attendre, tôt ou tard, à affronter la Justice ou le tribunal de ses bourreaux, c’est selon. Sauf nouveau report, c’est en principe aujourd’hui vendredi 26 décembre 2014 que devrait s’ouvrir le procès de l’ex-Première Dame et d’anciens barons du régime.

En effet, cette audience devrait avoir lieu depuis octobre 2014, mais pour des raisons d’impréparation manifeste, elle avait été différée sine die.
Il est vrai que si les nouvelles autorités ivoiriennes soutiennent qu’elles sont en mesure de tenir le procès de Simone à Abidjan, force est de constater que l’institution judiciaire a pâti de la longue période de turbulences qui l’ont mise à genoux. Il fallait donc la relever avant de prétendre tenir des assises dans les règles de l’art.

Poursuivie pour atteinte à la sûreté de l’Etat, son procès s’annonce long et pourrait réserver quelques surprises au regard de la personnalité de la femme du célèbre prisonnier de la Haye. Celle qui fut la passionaria de l’ex-pouvoir ivoirien n’est pas un mouton du sacrifice qui se laissera tondre facilement, et mettra à l’index tous ceux qui du côté du pouvoir actuel sentent le soufre. Et Dieu seul sait combien ils sont nombreux, les pro-ADO, civils comme militaires, à avoir trempé dans des affaires de crimes de sang et de crimes économiques.
Le procès se tient au lendemain de la guéguerre entre la Côte d’Ivoire et la Cour pénale internationale (CPI) qui réclamait le transfèrement de Simone, ce à quoi Alassane Ouattara ne veut pas se résoudre.

Chacun le sait, même si les nouveaux maîtres d’Abidjan s’en défendent, c’est le procès d’un régime et donc un procès politique. Et on ne manquera pas de dire que c’est le procès des vainqueurs, comme le reconnaissent certaines ADOlâtres qui disent clairement qu’il «n’y a jamais eu de justice des vaincus». Pour tout dire, il y aura un procès mais pas de justice.

Par Adama Ouédraogo Damiss
Commentaires

Titrologie



L`Observateur Paalga N° 8221 du 27/9/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment