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Conflits d’entreprise : l’Etat va récupérer la SOCOGIB si...
Publié le vendredi 26 decembre 2014  |  Sidwaya
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact. Photo : René Bessolé Bagoro, ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme




Lors du « Face à la presse » du gouvernement de la transition , le mercredi 24 décembre 2014, le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro, a dit que l’Etat ne va pas nationaliser la Société de construction et de gestion immobilière (SOCOGIB) ; propriété de l’ex-« belle-mère nationale », Alizèta Ouédraogo. Une enquête en cours devrait néanmoins déterminer la régularité juridique de la cession de la société à l’opératrice économique.

Un cadre d’échange d’informations pour permettre une implication réelle des populations, tel est l’objectif de l’émission «Face à la presse » du gouvernement de la transition. Ce premier rendez-vous avec les journalistes le 24 décembre 2014, a permis à des ministres d’aborder des questions d’actualité. La situation de la Société de construction et de gestion immobilière (SOCOGIB) appartenant à Alizèta Ouédraogo a été clarifiée par le ministre de l’Habitat et de l’Urbanisme, René Bagoro. Selon lui, les programmes de privatisation d’entreprises étatiques initiés dans le cadre des réformes économiques en 1991 avaient pour objectif de stimuler l’initiative privée et d’améliorer les performances économiques et financières. Il a relevé que la valeur de certaines sociétés a été sous-évaluée. C’est le cas de la SOCOGIB. M. Bagoro a déclaré que l’Etat pourrait la récupérer si toutefois les enquêtes venaient à confirmer que sa privatisation a été une braderie. « Nous avons pris des mesures conservatoires. La société est mise sous scellés pour des raisons de préservation des données utiles à l’analyse », a-t-il fait remarquer. Il a précisé que certains dirigeants de la SOCOGIB ont été entendus. Il a expliqué la notion de « un franc symbolique » quand le Premier ministre Yacouba Isaac Zida évoquait sa privatisation : «Il a simplement voulu dire que nous disposons d’informations qui nous permettent de dire que la société avant d’être cédée, a été sous-évaluée. Elle a été cédée à 1milliard 793 millions 617 000 F CFA». Il a rassuré les investisseurs que le processus enclenché respectera les dispositions légales en la matière. Il a aussi indiqué qu’à l’issue des enquêtes en cours sur les privatisations, des sociétés qui n’ont pas été cédées dans les règles de l’art reviendront à l’Etat. Abordant la question de l’ex-camp fonctionnaire, il a souligné que l’espace sera restitué à sa destination initiale de parking communal. Sur la question des prix de loyers qui sont augmentés «selon les maisons et les humeurs des propriétaires » le ministre de l’Habitat a soutenu que le droit au logement est une des préoccupations majeures du gouvernement. « J’en ai fait une priorité et nous ferons tout pour proposer un texte juridique autour du bail locatif », a-t-il conclu.

Le climat des affaires doit être amélioré

Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Hyppolite Dah, pour sa part a reconnu que le climat des affaires doit être amélioré au Burkina Faso, en dépit des grandes réformes qui sont menées dans ce domaine. Pour lui, des mesures ont été prises pour améliorer le classement du pays en 2014, mais elles ont été appliquées tardivement. A l’en croire, ce qui pourrait booster les affaires, c’est la mise en place du système électronique de mise en œuvre de suivi de l’importation et de l’exportation par la douane. Sur la question de la pénurie de gaz, M. Dah a expliqué que c’est plutôt un problème de distribution qui se pose. « C ‘est le remplissage des bouteilles de gaz qui fait penser à une pénurie. Nous sommes en train de voir dans quelle mesure on pourrait associer à la SONABHY d’autres sociétés dans le remplissage des bouteilles de gaz»,a-t-il argué.


Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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