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Burkina Faso : les pro-Compaoré, du balai !
Publié le jeudi 25 decembre 2014  |  Jeune Afrique
Dialogue
© aOuaga.com par A.O
Dialogue politique : le chef de l`Etat rencontre la majorité présidentielle
Mardi 23 septembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Le chef de l`Etat, Blaise Compaoré, a rencontré une délégation de la majorité présidentielle dans le cadre du dialogue politique




Le gouvernement de transition ne fait pas dans la demi-mesure : deux partis liés à l'ancien régime, dont le CDP de Blaise Compaoré, ont été suspendus pour cause d'activisme.
Les dirigeants de la transition lavent plus blanc que blanc à Ouagadougou. Après avoir limogé deux patrons de sociétés publiques proches du clan Compaoré, dissous les conseils municipaux, annoncé leur volonté de procéder à des audits et promis la réouverture de dossiers judiciaires emblématiques du régime déchu (la priorité étant donnée à l'assassinat de Norbert Zongo, selon plusieurs indiscrétions), ils ont franchi des étapes supplémentaires à la mi-décembre.
Il y a d'abord eu la reprise en main d'une entreprise immobilière, la Socogib, ancienne propriété de l'État acquise au milieu des années 1990 dans des conditions troubles par Alizéta Ouédraogo, la belle-mère de François Compaoré.
Puis, deux jours plus tard, l'excommunication des principaux protagonistes de la réforme constitutionnelle qui devait permettre à Blaise Compaoré de se représenter en 2015 et qui a finalement causé sa chute le 31 octobre. Toutes ces mesures ont un point commun : elles répondent à la vindicte de ceux qui ont obtenu la tête de Compaoré. Déjà, certains pensent que la prochaine sera une demande d'extradition de "François", qui se trouve au Bénin.

Depuis le 15 décembre, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), le parti de Compaoré, l'Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA), un mouvement allié sans lequel la réforme constitutionnelle par la voie parlementaire n'aurait pas pu être envisagée, et la Fédération associative pour la paix et le progrès avec Blaise Compaoré (Fedap-BC), une association qui était à la pointe du combat pour la révision, n'ont plus d'existence légale.
Dans un communiqué, le ministère de l'Administration territoriale et de la Sécurité explique cette "suspension" par un "regain d'activisme politique". "Avant même que la nation ne réponde à leurs demandes de pardon, ces formations politiques se sont livrées [...] à des activités de tous ordres sur le terrain", précise le document. En fait d'activités, le CDP et l'ADF/RDA ont organisé des conférences de presse pour implorer le pardon du peuple, puis ont tenu des rencontres en interne afin de se réorganiser.
... suite de l'article sur Jeune Afrique

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