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Obsèques du colonel-major Kilimité Théodore Hien : la mémoire d’un homme «compétent et travailleur» honorée
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  Sidwaya




Décédé dans l’après-midi du 21 décembre 2014, à l’âge de 59 ans le colonel-major Kilimité Théodore Hien a été conduit à sa dernière demeure, ce mardi 23 décembre 2014 au cimetière militaire du quartier Gounghin, à Ouagadougou. Parents, amis, collègues et frères d’arme pleurent un brave fils du Burkina Faso.


Le colonel-major Kilimité Théodore Hien repose désormais au cimetière militaire de Goughin, sis à Ouagadougou. Il y a été inhumé ce mardi 23 décembre 2014. Une foule nombreuse de parents, amis, collègues et frères d’arme ont tenu à lui rendre un dernier hommage. Avant l’inhumation, une absoute a été célébrée en l’honneur du défunt à l’aumônerie militaire évangélique du camp Sangoulé Lamizana. L’homme que toute une nation pleure a été militaire de formation et a occupé de grandes responsabilités. Kilimité Théodore Hien est né le 29 octobre 1955 à Gaoua, dans la Région du Sud-Ouest du Burkina Faso. Il entre au Prytanée militaire du Kadiogo (PMK) à Ouagadougou en 1961, puis se rend au Prytanée militaire Charles Tchoréré de Saint-Louis au Sénégal où il obtient le baccalauréat en 1976. Il va poursuivre ses études à l’Académie royale militaire de Meknès au Maroc où il sort avec le grade de sous-lieutenant en 1981. Il séjourne ensuite aux Etats-Unis d’Amérique pour un stage d’application. Sur le plan professionnel, il a occupé plusieurs postes au sein de l’armée.
Au sein de sa corporation, il a été, entre autres, commandant du cycle préparatoire des grandes écoles militaires de Ouagadougou, commandant en second du PMK, chef du 3e bureau du deuxième Régiment d’infanterie commando. Il a occupé de hautes fonctions politiques et administratives. Sous la Révolution d’août 1983, il a été secrétaire général national des Comités de défense de la Révolution (CDR). M. Hien a été ministre des Sports sous le régime du Front populaire. Il a eu à occuper aussi à deux reprises la fonction de ministre de la communication. Il a également été gouverneur de la Région de l’Est de 2005 à 2011. Décoré commandeur de l’Ordre national en 2008, l’homme que l’on pleure aujourd’hui avait la réputation des situations difficiles, comme l’annonce de la mort de Thomas Sankara ou encore celle de l’invalidation de l’année universitaire 1999-2000.
Ceux qui l’ont connu de son vivant disent regretter la perte d’un grand homme. Son fils aîné, Régis Hien, dit avoir appris beaucoup de choses de son défunt père. «Il m’a appris à être fort, raison pour laquelle je fais beaucoup d’efforts pour ne pas m’écrouler en ce moment difficile. Sa mort est une grande perte. Il m’a appris à être sage. Etant le pilier de la famille et sachant qu’il n’était pas éternel, il a pris le soin de me mettre en garde et de me préparer à une situation pareille, afin que je puisse prendre la relève et veiller sur mon frère, ma sœur et ma mère», confie-t-il étreint par l’émotion. Son frère d’arme et camarade de promotion, le Colonel-major Moussa Diallo, retient de lui l’image d’un homme de grandes convictions, qui savait aussi détendre l’atmosphère. «C’était quelqu’un en compagnie duquel l’on ne s’ennuyait jamais. Il avait toujours une histoire drôle à nous raconter. Il avait plus d’expériences que nous parce qu’il était légèrement notre aîné», a-t-il souligné. En prononçant l’oraison funèbre du défunt, le lieutenant-colonel, Franck Nion, a déclaré qu’il était un officier très compétent qui a toujours assumé avec brio ses fonctions à la satisfaction de ses supérieurs hiérarchiques. Le colonel-major Kilimité Théodore Hien laisse derrière lui une veuve et trois enfants.


Karim BADOLO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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