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Eau et assainissement au Burkina Faso : Akvo Flow pour le monitoring des services
Publié le mercredi 24 decembre 2014  |  Sidwaya
Assainissement
© Autre presse par DR
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L’Organisation néerlandaise de développement (SNV) a initié, le jeudi 18 décembre 2014, un atelier de restitution du projet-pilote d’utilisation de la téléphonie mobile pour le monitoring des services d’eau et d’assainissement. L’outil Akvo Flow a été testé pour cette phase dans les communes de Kombissiri et de Pissila, respectivement dans la région du Centre-Sud et du Centre-Nord.

L’accès durable aux services d’eau et d’assainissement exige une grande attention de la part des autorités nationales, mais aussi des autres acteurs œuvrant dans ce secteur. C’est dans cette optique que l’Organisation néerlandaise de développement (SNV) a mis en œuvre, de juin à octobre 2014, un projet-pilote d’utilisation d’un outil pour le monitoring des services d’eau et d’assainissement. La technologie Akvo Flow a été expérimentée dans les communes de Kombissiri et de Pissila, respectivement dans les régions du Centre-Sud et du Centre-Nord. Le jeudi 18 décembre 2014, les acteurs impliqués dans la mise en œuvre de ce projet se sont rencontrés pour restituer les résultats. «Le projet a consisté à expérimenter une approche qui utilise la téléphonie mobile à la place des enquêtes avec les fiches pour suivre les services d’eau et d’assainissement », a expliqué la conseillère eau, hygiène et assainissement à la SNV, Mme Aminata Konkobo. Elle a ajouté que cette technique permet la collecte, le traitement et l’exploitation des données fiables, simples et rapides, ce qui oriente les prises de décision, ainsi que le suivi des infrastructures d’eau et d’assainissement. Son avis est partagé par le chargé des statistiques au niveau de la Direction régionale de l’eau et de la sécurité alimentaire du Centre-Nord, Lacina Bakouan pour qui l’outil dispense les enquêteurs des fiches d’enquête qui sont souvent encombrantes. «Nous apprécions positivement le projet, qui nous permet d’améliorer la qualité de l’information collectée qui est à la base de la planification des échanges avec les acteurs du secteur de l’eau et de l’assainissement », a renchéri Toro Boro, de la Direction générale des ressources en eau. Même si la technique comporte beaucoup d’avantages, il est à noter, selon les acteurs que sa mise en œuvre rencontre aussi quelques difficultés. A cet effet, Lacina Bakouan a relevé que l’acquisition d’un téléphone portable muni d’un système android et multimédia (environ 100 000 FCFA) n’est pas à la portée de tous les acteurs communaux. L’autre souci, a-t-il poursuivi, reste la disponibilité de la connexion Internet, quand on sait que tout le Burkina Faso n’est pas couvert par les réseaux téléphoniques. Aussi, pour une mise en œuvre réussie de la technologie, il est recommandé que les enquêteurs aient une maîtrise des questionnaires et de la manipulation du téléphone, mais aussi éviter la période des saisons des pluies pour les sorties. Toro Boro, quant à lui, dit être prêt à promouvoir le projet au sein de sa direction mais il a reconnu qu’il faut aussi faire face à certains obstacles, notamment le coût. Tout compte fait, la conseillère eau, hygiène et assainissement a indiqué que l’ambition de sa structure est de consolider les résultats engrangés dans les deux communes, mais aussi d'amener l’utilisation de l’outil à une échelle plus large, afin de faciliter le suivi du secteur de l’eau et de l’assainissement. « A partir des deux communes-pilotes et compte tenu du niveau de satisfaction, l’outil sera intégré au système national de suivi et adopté dans toutes les communes du Burkina Faso », a confié Mme Konkobo.
La SNV est une organisation internationale de développement, fondée en 1965 aux Pays-Bas, qui vise à contribuer à la réduction de la pauvreté et à la promotion de la bonne gouvernance dans les 32 pays où elle intervient. Etablie au Burkina Faso depuis 1970, elle travaille dans tout le pays à partir de ses deux bureaux à Ouagadougou et Bobo-Dioulasso, avec des équipes aux compétences pluridisciplinaires, composées à plus de 90% de personnel local. Elle s’est orientée vers les organisations intermédiaires qui jouent un rôle important dans le développement local. Elle a comme secteur d’intervention, l’agriculture, les énergies renouvelables, l’hygiène, l'eau et l'assainissement. Ses appuis répondent généralement à un besoin de renforcement des capacités, à la mise à disposition des compétences et à un changement d’attitude.


Joseph HARO
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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