Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article
Économie

Chambre des métiers du Burkina Faso : Un, contre tous
Publié le mardi 23 decembre 2014  |  Sidwaya




Les élus consulaires de la Chambre des métiers et d’artisanat du Burkina Faso ont tenu une assemblée générale extraordinaire le lundi, 22 décembre à Ouagadougou. Il a été question pour eux de se prononcer sur les propos d’un des leurs, PK Victor Pouahoulabou. Ce dernier a demandé, le 16 décembre passé dans une rencontre avec les journalistes, la dissolution du bureau. A l’unanimité les élus ont apporté leur soutien au bureau actuel et démis PK Victor de sa fonction de président de commission.

Depuis le changement de régime intervenu au Burkina Faso PK Victor Pouahoulabou, un membre consulaire de la Chambre des métiers et d’artisanat du Burkina Faso mène une campagne contre le bureau de ladite structure. Il accuse les membres de détournement de fond, de mauvaise gestion et d’avoir été imposé par l’ancien régime de Blaise Compaoré. Pour répondre à cette attitude de leur « camarade », les élus consulaires ont organisé une assemblée générale extraordinaire pour analyser la campagne de « dénigrement » engagée par P.K Victor à l’encontre de leur bureau.

Sur les 70 élus 68 étaient présents à l’assemblée. Les deux autres étant décédés au cours de leur mandat. Prenant la parole PK Victor est resté sur sa position. Il a demandé que le bureau soit dissout, et que de nouvelles élections soient organisées. « La chambre des métiers appartient au Burkina mais n’appartient pas à un groupe d’amis. Ce pouvoir a été composé par le pouvoir de Blaise Compaoré qui ne voulait pas le bien des artisans. On ne peut plus nous imposer quoi que se soit dans ce pays. Cette période est finie » a indiqué celui qui a dit être le représentant des martyrs de l’insurrection populaire.

Mais à cette assemblée générale, PK Victor n’a pas eu de soutien. Certain voulaient en découdre avec lui estimant qu’il veut profiter de la situation politique du pays pour semer le désordre dans leur groupement. Mais le président du bureau Jacques Anastase Sedgo a intervenu pour calmer les esprits, évitant du même coup le pire. Aucun intervenant n’est allé dans le sens voulu par PK Victor. Le dissident a été très vite isolé par ses camarades .

A la question de savoir s’il y a élus qui souhaitent que le bureau actuel termine son mandat ? Comme un seul homme tous les élus (en dehors de PK Victor ayant déjà quitté la salle) se sont levés pour dire « oui ». Et à la question de savoir s’il y a des élus qui sont contre le bureau actuel ? Aucune personne n’était encore débout. Un groupe d’artisan s’est même invité à la rencontre pour dit-il faire savoir à PK Victor qu’il constitue la « plaie de leur organisation ».

L’assemblée générale a par ailleurs démis PK Victor de ses fonctions de président de la commission formation. En réponse à leur détracteur, le président de la Chambre des métiers et de l’artisanat du Burkina, Jacques Anasthase Sedgo n’est pas allé du dos de la cuillère. « PK Victor n’a aucun droit de demander la dissolution du bureau de la chambre des métiers. Il est un membre comme tous les autres. Nous avons des cadres de rencontres et d’échanges pour débattre de nos problème », a rétorqué M. Sedgo.

Il estime que les actions de « sabotage » entreprises par PK Victor ne sont ni plus ni moins que celles d’un candidat malheureux. « C’est un problème post électoral. M. PK Victor a cherché à être président de la Chambre des métiers. Et comme il n’a pas réussi il cherche à saper tout ce que nous avons déjà fait. Ce sont des agissements d’un candidat malheureux. Mais comme actuellement c’est la mode où il faut demander la tête de x ou de y », a précisé Anastase Sedgo. Il a invité son adversaire « s’il se croit populaire et aimé » dans le monde des artisans à se préparer et à être candidat aux élections de 2015.

Le seul véritable problème rencontré par la chambre des métiers, selon son président, est le non payement par l’état de certains travaux déjà réalisés par les artisans pour le compte de l’année 2013 et 2014.

Steven Ozias KIEMTORE
Commentaires

Dans le dossier
Titrologie



Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie
Sondage
Nous suivre

Nos réseaux sociaux


Comment