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Ibriga veut que les médias soient la cloche de dénonciation
Publié le mardi 23 decembre 2014  |  Sidwaya
Transition
© aOuaga.com par G.S
Transition : la charte adoptée à l`unanimité
Jeudi 13 novembre 2014. Ouagadougou. Autorité du Liptako Gourma. Au terme d`une rencontre plénière, des représentants de la société civile, de l`opposition, des autorités coutumières et religieuses et des forces de défense et de sécurité ont adopté à l`unanimité la charte de la transition politique. Photo : Luc Marius Ibriga, co-rapporteur du comité de rédaction de la charte de la transition




Au cours d’une visite, le lundi 22 décembre, au Réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF), le nouveau président de l’Autorité supérieur du contrôle d’Etat (ASCE), Luc Marius Ibriga, a dit son intention de collaborer avec la société civile pour lutter contre la corruption. Et il a appelé les journalistes à être des lanceurs d’alerte.

Le président de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat, Luc Marius Ibriga, estime que la lutte contre la corruption nécessite une synergie d’action de tous les acteurs impliqués dans le combat. A cet effet, il a réservé sa première sortie à une association de journalistes engagés dans ce combat en l’occurrence le Réseau africain des journalistes pour l’intégrité et la transparence du Burkina Faso (RAJIT-BF). A l’en croire, l’objectif de cette visite est de s’assurer du soutien et de la franche collaboration de journalistes persuadés du bien-fondé de la lutte contre la corruption. « Les résultats des travaux de recherches et d’investigations de l’ASCE doivent être portés à la connaissance de l’opinion publique. Nous pensons que les journalistes engagés dans le combat de la corruption sont les mieux placés pour porter l’information et permettre ainsi une veille citoyenne dans la lutte contre ce fléau », a-t-il expliqué. Il a exprimé le souhait que les journalistes soient la cloche qui sonne pour dénoncer des cas de corruption. Ce qui permettra selon lui, de créer un « environnement préjudiciable » à la corruption au Burkina Faso. Aux dires de Luc Marius Ibriga, l’ASCE prévoit aussi un cadre de concertation avec les organisations de la société civile et certaines structures privées afin de renforcer la lutte contre la corruption. Le président du RAJIT-BF, Tiergou Pierre Dabiré, s’est réjoui de cette visite qui est, selon lui, une première dans l’histoire de l’ASCE et de son réseau. Il a donc rassuré Luc Marius Ibriga du soutien et de l’accompagnement du RAJIT-BF pour mieux lutter contre la corruption. « Nous sommes convaincus que la lutte contre la corruption passe par l’éducation des populations, surtout des jeunes. Nous continuerons aux cotés de l’ASCE, le combat déjà engagé », a rassuré M. Dabiré.


Eliane SOME
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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