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Front progressiste sankariste : “pour l’alternance, en avant !”

Publié le lundi 22 decembre 2014 | L`Observateur Paalga

© Autre presse par DR
Burkina : « le travail est loin d’être terminé », selon le front progressiste Sankariste

«Rôle historique du sankarisme dans l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la chute du régime Compaoré.» C’est le thème sous lequel un panel a été animé hier dimanche 21 décembre au CBC à l’occasion de la rentrée politique du Front progressiste sankariste (FPS). A cette occasion, certains militants du regroupement politique sankariste, créé le 11 octobre 2014, n’ont pas manqué de ressortir le Faso Danfani mais aussi les slogans qui vont avec. Morceaux choisis : «L’impérialisme à bas ! Le néocolonialisme à bas !... Pour une justice pour tous, en avant ! Le pouvoir au peuple !... Pas un pas sans le peuple !... La patrie ou la mort, nous vaincrons !». C’est d’ailleurs par le chant du Ditanyè que la cérémonie a débuté ce 21 décembre, jour anniversaire de la naissance, il y a 65 ans, de leur icône, Thomas Sankara, dont le poster géant flanqué du logo du FPS trônait sur le mur au fond de la salle. Au présidium, le bureau exécutif national du Front progressiste sankariste, conduit par son président, Bénéwendé Sankara, qui prend la parole en demandant une minute de silence en hommage à Arba Diallo et à tous les martyrs de l’insurrection ; puis il fait un rappel historique avec des dates et force citations relatives à la participation sankariste à la chute de Blaise Compaoré : «Nous déclarions que «Tout ce que Blaise a construit sera détruit» ; s’il est vrai qu’il faut détruire un système fait de corruption et d’impunité, il faudrait en revanche bâtir un Burkina Faso à la hauteur de nos rêves communs et qui corresponde à l’aspiration de l’insurrection populaire. C’est dire si le travail est loin d’être terminé», a souligné Me Sankara. Pour le FPS, paraphrasant Martin Luther King, il n’y aura ni repos ni tranquillité au pays des hommes intègres tant que les Burkinabè n’auront pas réalisé une véritable alternative : «Les tourbillons de la révolte continueront d’ébranler les fondations du système Compaoré jusqu’au jour où naîtra l’aube brillante de la justice».

Aussi, les membres du FPS, pour qui la Transition en cours doit mener à des élections libres et transparentes auxquelles doivent pouvoir prendre part tous les partis politiques, clamèrent comme un seul homme : «Pour une alternance, en avant !»

Hyacinthe Sanou