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Front progressiste sankariste : rentrée politique sur les cendres du régime Compaoré
Publié le lundi 22 decembre 2014  |  Sidwaya
Sankarisme
© aOuaga.com par G.S
Sankarisme : 3 partis créent un front progressiste
Samedi 11 octobre 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. Les partis sankaristes UNIR/PS (Union pour la renaissance/Parti sankariste), FFS (Front des forces socialistes) et CNR/MS (Conseil national révolutionnaire/Mouvement sankariste) ont porté sur les fonts baptismaux le Front progressiste sankariste (FPS) lors d`un congrès constitutif de 48 heures




Le Front progressiste sankariste a effectué le dimanche 21 décembre 2014, sa première rentrée politique, sur le thème : « le rôle historique du sankarisme dans l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la chute du régime Compaoré ».

C’est le dimanche 21 décembre 2014, marquant le 65e anniversaire de la naissance du président Thomas Sankara que le Front progressiste sankariste (FPS) a effectué sa première rentrée politique. C’est aussi le premier anniversaire de feu Thomas Sankara commémoré après la chute du régime du président Blaise Compaoré. Avec de nombreux extraits de discours, le président du FPS, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a évoqué le thème de la rentrée : « le rôle historique du sankarisme dans l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 et la chute du régime Compaoré ». Dans son rapport annuel de 2011, alors qu’il était chef de file de l’opposition, Me Sankara écrivait que «La question de savoir si l’opposition n’a pas eu raison de réclamer une transition apaisée au sommet de l’État le 30 avril 2011, conformément à l’article 43 de la Constitution reste pendante. Qu’à cela ne tienne, la désapprobation du système de gouvernance par nos concitoyens nous amène à prendre conscience que ce n’est pas avec des réformes téléguidées que notre pays sortira de l’ornière. Notre pays demeure dans une situation quasi insurrectionnelle… ». Le président du FPS a confié qu’il détenait cette prémonition de sa conviction de « simple sankariste », voulant faire chaque pas avec le peuple dans sa quête de son mieux-être. Il a indiqué que le peuple burkinabè a appris avec Thomas Sankara que l’esclave qui n’assume pas sa révolte ne mérite pas qu’on s’apitoie sur son sort. «Nous, sakaristes des partis politiques et de la société civile, pouvons affirmer qu’avec l’insurrection des 30 et 31 octobre, la cause a été entendue », a dit Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Il a également rappelé qu’il y a un an, le 21 décembre 2013, lors de la commémoration du 64e anniversaire de la naissance de Thomas Sankara, l’Union pour la renaissance/Mouvement sankariste (UNIR/PS), aujourd’hui membre du FPS, avait au cours de son congrès ordinaire, lancé un mot d’ordre contre toute idée de modification de l’article 37 de la Constitution. Pour le leader du FPS, Blaise Compaoré a fui, son régime est tombé, mais il laisse derrière lui un système bâti en 27 ans de règne. « S’il est vrai qu’il faut détruire un système fait de corruption et d’impunité, il faudrait en revanche, bâtir un Burkina Faso à la hauteur de nos rêves communs et qui correspond aux attentes de l’insurrection populaire », a ajouté Me Sankara. Il a soutenu que « le travail est loin d’être terminé et il n’y aura ni repos, ni tranquillité », tant que les Burkinabè n’auront pas obtenu une véritable alternative. Selon lui, «les tourbillons de la révolte continueront d’ébranler les fondations du système Compaoré jusqu’au jour où naîtra l’aube brillante de la justice». Le FPS a été porté sur les fonts baptismaux le 11 octobre 2014 par trois partis : le Conseil national de la révolution/Mouvement sankariste (CNR/MS) de Romain Conombo, le Front des forces sociales (FFS) de Norbert Michel Tiendrebéogo et l’UNIR/PS de Me Bénéwendé Stanislas Sankara. Les sankaristes estiment que la transition doit poser les bases réelles d’une ère nouvelle allant dans le sens de construire un Etat véritablement démocratique avec des valeurs qu’ils ont toujours défendues depuis 27 ans.


Bachirou NANA
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