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Professeur Laurent Bado : les vertus politiques de l’engagement de cet intellectuel africain
Publié le samedi 20 decembre 2014  |  burkina24
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© Autre presse par DR
Dr Laurent BADO, fondateur du parti d’opposition, le PAREN (Parti pour la renaissance nationale)




Idrissa Diarra rend hommage ici au Pr Laurent Bado, qui, pour lui, représente quelques vertus politiques qui mériteraient d’être soulignées.

Le présent article, quasiment bouclé depuis avril 2014, avait été rangé, pour certaines raisons (…) A la faveur de la vie politique nationale, nos concitoyens ont vécu chacun à sa façon, des chocs (Accidents divers, crash d’avion, Martyrs de l’insurrection populaire, pertes diverses), éveillant un regain d’intérêt pour certaines valeurs et qualités défendues par le professeur.

Comme le vin, le sujet s’est bonifié avec le temps, – notamment avec cette date anniversaire de la disparition de l’illustre Norbert Zongo, qui a déjà partagé un plateau de débat, qualifiable aujourd’hui d’historique, avec Laurent Bado sur la RTB -, d’où la présente tribune.

« Le Burkina Faso est à la croisée des chemins ! » Beaucoup reconnaîtront l’appropriation publique retentissante de cette pensée, par le professeur Laurent Bado ! C’est ce que Me Guy Hervé Kam fait dans une interview publiée dans l’édition du jeudi 27 mars 2014 du journal Le Pays n°5572, p. 4.

A côté de cette anticipation faite très tôt, le professeur fait d’autres contributions qualitatives à la vie et aux débats publics. Cependant par moments, comme tout homme public, il n’échappe pas par moments à certaines critiques.

Brèches pour les critiques à l’endroit du professeur
Le professeur revendique lui-même et assume ouvertement, l’usage courant d’un langage choquant – pour, selon lui, éveiller les consciences sans détour. Ainsi, il lui est arrivé par moments, de caractériser ses concitoyens d’électeurs « moutons ». Des qualificatifs, pour décrire en termes de participation, ses concitoyens, majoritairement dans la posture d’une culture politique de type paroissial (parochial culture) ou de sujétion (subject culture), fortement marquée par l’attentisme, le suivisme, la résignation, voire l’ignorance, à la différence de la culture de participation – participant culture- (Almond et Powell)(1)

Avec le recul et le temps passé, marqués par l’exploit historique du peuple burkinabè dans l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre, il est probable que nombre de paradigmes d’auteurs – y compris le professeur -, trouvent selon les rigueurs de la science, l’utile besoin d’être retouchés, revisités, relativisés, etc.

Un fondateur de parti qui prend sa retraite, ouvrant ainsi, la voie au leadership d’un jeune dauphin
Leader d’opinion et de surcroît, « figure emblématique » de son parti politique, Laurent Bado sort de l’ordinaire, en choisissant de se mettre en retrait de la direction du parti qu’il crée, pour la « confier » à un jeune et mieux, pour promouvoir d’autres militants. Ainsi, Bado montre en partie une voie à suivre pour répondre à une question énigmatique, objet de réflexions du Centre pour la Gouvernance Démocratique (CGD). Il s’agit de la question épineuse de la démocratie interne des partis, de la succession aux postes de responsabilité, de la place et de l’avenir des pères-fondateurs ou pères spirituels dans leurs partis politiques.
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