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Processus de certification des semences
Publié le vendredi 19 decembre 2014  |  Sidwaya




Le service national des semences du Ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire (MARHASA) a organisé le mardi 16 décembre 2014 dans la ville de Koudougou, une rencontre d’échanges sur le processus de certification des semences pour la campagne 2014-2015.

La rencontre d’échanges initiée par le Ministère de l’Agriculture, des Ressources hydrauliques, de l’Assainissement et de la Sécurité alimentaire (MARHASA)a pour objectif de planifier et valider un processus de certification des semences produites au cours de la campagne 2014-2015 en vue de mettre à la disposition des producteurs des semences améliorées de bonne qualité. La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été présidée par le secrétaire général du MARHASA, Moussa Kaboré, représentant son ministre. En effet, le nouveau mécanisme de gestion des semences, adopté en mai 2013 vise essentiellement à garantir la qualité des semences depuis la production jusqu'à l’utilisation au champ. Le but final est d’accroître conséquemment les productions par l’utilisation des semences qui répondent aux normes de qualités et qui sont conformes à leur réel potentiel de production. Les objectifs poursuivis par ce mécanisme est d’autant plus pertinent que le Burkina Faso et ses partenaires ont consenti d’énormes efforts au plan institutionnel, technique, matériel et financier pour soutenir le secteur financier et pour accompagner les nombreux acteurs de la filière semencière. De plus, le nouveau mécanisme est un outil qui contribue à la mise en œuvre et à la mise en application de la loi portant sur la semence végétale au Burkina Faso dont l’objectif poursuivi est la promotion de la qualité, de la production, de la commercialisation et de l’utilisation des semences dans notre pays. A cet effet, les producteurs semenciers enregistrés ont déclaré leurs cultures auprès des directions régionales de l’agriculture, des ressources hydrauliques, de l’assainissement et de la sécurité alimentaire. Pour l’ensemble du pays, 19 880 ha de cultures ont été déclarés et la production de semences attendue est estimée à 37 362 tonnes. C’est pourquoi, la rencontre de Koudougou s’est avérée nécessaire afin de permettre aux acteurs directs concernés, d’examiner les différentes étapes du processus de certification des semences pour mettre à la disposition des producteurs des semences améliorées de qualité. Selon Moussa Kaboré, au niveau des semences, les actions qui ont été jusque-là mises en œuvre ont montré véritablement une bonne adhésion des acteurs quant à utilisation de ces produits. Des progrès ont été faits en termes de disponibilité des semences, de même qu’un certain nombre d’insuffisance a été mis en évidence quant à la qualité des semences mises à la disposition des producteurs a-t-il laissé entendre. Il a par ailleurs exhorté les participants à des échanges francs, car leurs observations et contributions permettront de réajuster les zones qui n’ont pas donné entière satisfaction au cours des campagnes passées. Au cours des travaux, il s’est agi pour les participants de valider le chronogramme des activités marquant le processus de certification des semences, de définir des échéances pour la mise en œuvre de chaque activités mais aussi de définir le rôle de chaque acteur dans le processus de certification des semences. Cette rencontre trouve également sa nécessité dans le fait qu’à la fin de la mise en œuvre du mécanisme, qu’un bilan puisse être dressé afin de faire ressortir les avantages et les inconvénients pour résorber les difficultés rencontrées lors de la production des semences. Pour sa part, le président de l’union nationale des producteurs semenciers du Burkina, Abdoulaye Sawadogo, cette rencontre permet aux producteurs de se concerter en vue de minimiser les difficultés qui surviennent dans la chaîne de production.

François KABORE
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Sidwaya N° 7229 du 8/8/2012

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