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Etienne Traoré : «L’opposition n’était pas prête à assumer le pouvoir d’Etat»
Publié le mercredi 17 decembre 2014  |  FasoZine
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© aOuaga.com par Séni Dabo
Politique : le PDS/Metba se prononce sur la situation nationale
Mardi 16 décembre 2014. Ouagadougou. Le Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Metba) a animé une conférence de presse sur la situation nationale et la journée d`hommage qu`il compte organiser en l`honneur de son défunt président Hama Arba Diallo. Photo : Etienne Traoré, vice-président du PDS/Metba




Deux mois et demi après la disparition de son leader, Hama Arba Diallo, le Parti pour la démocratie et le socialisme/Parti des bâtisseurs (PDS/Metba), donne sa lecture et son appréciation sur la situation politique actuelle du Burkina Faso survenue avec l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. A l’occasion d’une conférence de presse ce mardi 16 décembre 2014 à Ouagadougou, Etienne Traoré, vice-président du parti, demande aux forces du changement « de s’organiser en coalition autour de pôles pourvus de cadres politiques aguerris, compétents, déterminés et acceptés par les masses ».

Membre de l’ex Chef de file de l’opposition du Burkina (CFOP), le PDS/Metba « est, depuis sa naissance, opposé au régime Blaise Compaoré et son Congrès pour le Développement et le Progrès (CDP) », a laissé entendre le conférencier avant de revenir sur les récents évènements qu’a connu le Burkina.

Pour Etienne Traoré, « s’il est vrai que la chute du régime Compaoré, après 48h d’insurrection populaire, a beaucoup surpris les observateurs politiques, il n’en demeure pas moins vrai que les partis politiques d’opposition n’étaient pas non plus immédiatement prêts à assumer le pouvoir d’Etat ». Et d’ajouter que le fait que l’armée ait accepté de prendre ses responsabilités « est une solution louable », puisque selon lui, « cela va créer de nouvelles conditions des reformes politiques, institutionnelles et économiques ». Et « c’est ce qui justifie la présence du PDS/Metba au Conseil national de transition (CNT) », se justifie-t-il.

Une journée d’activités consacrée à Arba Diallo
Tout en appréciant le dialogue entre les différentes forces vives qui a permis l’adoption d’une charte consensuelle qui prescrit des dispositions complémentaires à la Constitution et adoptées à la nouvelle situation, le PDS/Metba estime que « le gouvernement de transition doit d’ores et déjà élaborer une déclaration de politique générale qui définit les grandes lignes de la transition avec des objectifs stratégiques bien précis, conformes aux aspirations profondes du peuple burkinabè ».

La question de suspension de l’ancien parti au pouvoir, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), et de son allié, l’Alliance pour la démocratie et la fédération-Rassemblement démocratique africain (ADF-RDA), a été abordée au cours de la conférence de presse. Le vice-président du PDS/Metba ne juge pas arbitraire la décision du ministère de l’Administration territoriale, qui s’appuie, sur la charte des partis politiques. Si les autorités en sont arrivées là, c’est qu’elles doivent disposer d’informations que le commun des Burkinabè n’a pas.

Tout en appelant « à la punition des crimes politiques, la corruption, l’impunité, les détournements, l’injustice, sous le régime précédent», le PDS/Metba par la voix de son vice-président, appelle les forces du changement à « s’accorder sur un ensemble de propositions claires qui constituent le programme de l’alternative politique ». Par ailleurs, le parti annonce une journée d’activités qui sera consacrée à feu Arba Diallo, le 20 décembre prochain au Conseil burkinabè des chargeurs.

Abel Azonhandé
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