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Transition burkinabè : attention à ne pas compromettre la politique d’inclusion
Publié le mardi 16 decembre 2014  |  FasoZine
Conseil
© Autre presse par DR
Conseil des ministres et gouvernement




Après avoir vu son «champion» contraint de quitter le pouvoir suite à l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre dernier, l’ex-majorité au pouvoir au Burkina Faso n’est pas au bout de ses déboires. Le ministère de l’administration territoriale vient de lui infliger, ce 15 décembre, une suspension pour «activités incompatibles avec la loi portant charte des partis et formations politiques au Burkina».

Une sanction qui sonne comme un coup de semonce pour le parti présidentiel, le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), son principal allié l’Alliance pour la démocratie et la fédération/Rassemblement démocratique africain (ADF/RDA) ainsi que pour la Fédération associative pour la paix et avec Blaise Compaoré (Fedap/BC).

Déjà que les leaders de ces trois organisations sont obligés de s’exiler ou de raser les murs, on se demande si ce nouveau coup de massue –au propre comme au figuré- ne va pas sonner la fin pour les partisans de l’ex président du Faso. En tout cas, on voit mal comment ils vont remonter la pente dans une situation où le ciel leur tombe sur la tête. Ne manquerait-il pas finalement la «dissolution» pour les abattre définitivement?

Dans un contexte politique d’une transition devant conduire à l’organisation d’élections présidentielle, législatives et locales, l’ex-majorité se retrouve plus que dans une mauvaise passe. La décision gouvernementale peut paraître comme une manière d’éliminer un adversaire trop longtemps redouté et aujourd’hui sans berger. Espérons surtout que la mesure ne va pas compromettre la politique d’inclusion proclamée par le pouvoir de la transition et qui a permis justement aux partis de l’ex-majorité de siéger au Conseil national de transition.

Bark Biiga
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