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Le Pays N° 5263 du 21/12/2012

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14e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : la section CGT-B de Bogandé réclame justice
Publié le vendredi 21 decembre 2012   |  Le Pays


Nécrologie
© aOuaga.com par A. Ouedraogo
Nécrologie : Commémoration de la mort du journaliste Norbert Zongo
Jeudi 13 décembre 2012. cimetière de gounghin.Commémoration de la mort du journaliste Norbert Zongo (13 décembre 1998) suivi d`un meeting.


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Le 13 décembre dernier, la section de la Conféderation générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) de la Gnagna a commémoré le 14e anniversaire de l’assassinat du journaliste Norbert Zongo.

Le 13 décembre 2012 dans la matinée, la route nationale n°18 était noire de monde. Les structures syndicales de la province de la Gnagna, sous la houlette de la section Confédération générale des travailleurs du Burkina (CGT-B) de la localité et les élèves des établissements publics et privés de la commune, ont effectué une marche pacifique pour réclamer la lumière sur l’assassinat de Nobert Zongo et ses trois compagnons. Les manifestants scandaient des slogans hostiles au régime. Ils se sont ensuite dirigés vers le haut-commissariat de Bogandé où le secrétaire général de la section CGT-B, Zakaria Ouédraogo, a fait la déclaration suivante devant les autorités.

Le message sera transmis à l’autorité compétente

« Monsieur le haut-commissaire, 14 ans d’impunité, c’est trop. 14 ans après l’horrible assassinat de Norbert Zongo, le peuple est débout contre ces idéologues qui ne pensent qu’à leur ventre et à leur bas-ventre et qui banalisent la vie humaine. Le peuple est debout contre ces arrivistes, ces arrogants, ces sangsues qui boivent le sang des dignes fils de ce pays. Monsieur le haut-commissaire, nous ne serons pas long car les grandes douleurs sont muettes. Mais en ce jour 13 décembre 2012, 14e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo, nous progressistes, de la Gnagna, venons à vous, pour vous exprimer toute la douleur que nous ressentons ; tout le mal qui nous ronge comme un cancer depuis des années d’impunité et réclamons par vous la réouverture du dossier Norbert Zongo. Que justice lui soit rendue ainsi qu’à ses 3 compagnons pour que le Burkina se retrouve.

Que justice soit rendue pour tous les crimes de sang et économiques. Que les sanctions lâches et injustes contre les étudiants de Koudougou soient purement et simplement levées. Que les menaces du prince Timbendi Vincent Dabilgou à l’endroit des chefs de service et des travailleurs que nous sommes prennent définitivement fin pour une vie plus paisible dans la Gnagna ». Prenant la parole à son tour, Sévérin Z. Somé, haut-commissaire de la province, a tout d’abord remercié le collectif pour sa démarche pacifique et le respect qu’il accorde à l’autorité. Il a ajouté qu’il n’a pas grand chose à dire mais il a rassuré les manifestants de la transmission de leur déclaration à l’autorité compétente. Il faut signaler qu’aucun incident n’a été constaté.

Yarga LARBA (Correspondant)

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