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BOBO-DIOULASSO : sa majesté M’Pa Yacouba Sanou repose désormais à la cour royale
Publié le samedi 13 decembre 2014  |  Le Quotidien




Décédé dans la journée du dimanche 7 décembre dernier, le chef suprême des Bobo Mandarè, sa majesté M’Pa Yacouba Sanon, a été inhumé dans la cour royale, jeudi 11 décembre 2014. Il a été accompagné par une immense foule venue pour lui témoigner sa reconnaissance.

Alors que le Burkina Faso célébrait le 54e anniversaire de son accession à l’indépendance, la ville de Bobo-Dioulasso pleurait le départ du chef de canton et chef traditionnel des Bobo Mandarè, Sa majesté M’Pa Yacouba Sanou. Décédé dimanche 7 décembre dernier, il a été accompagné à sa dernière demeure par des milliers de personnes venues des différents coins de la ville, mais aussi de la province, notamment des villages qui étaient sous son commandement. Outre ses sujets, celui-ci a été accompagné par des autorités administratives, militaires, paramilitaires, religieuses et coutumières. La levée du corps a eu lieu à son domicile, à Farakan (secteur 2). La prière mortuaire quant à elle, a été faite à la place Warawara. De son domicile à la place de la prière mortuaire, ce sont des milliers de jeunes qui se bousculaient pour porter ou toucher le cercueil du défunt chef. Une fois à la place warawara, c’est Siaka Sanou, Imam de la grande mosquée de Dioulasso-Ba qui a dirigé la prière. Il a reconnu du défunt, un homme de foi qui a su s’élever au-delà de son statut de majesté pour adorer Dieu. Outre son statut de chef, M’Pa Yacouba Sanon était donc un grand fidèle que les musulmans ont perdu selon lui. Après la prière mortuaire, M’Pa Yacouba Sanou a été inhumé à Dioulasso-Ba, dans la même cour que son défunt père. Pour mémoire, M’Pa Yacouba Sanon est né en 1918. Il s’est éteint à l’âge de 96 ans laissant derrière lui douze (12) enfants. Sur les lieux, tous sont unanimes sur la bonté du défunt chef, sa disponibilité et sa capacité à concilier des positions divergentes. Le chef s’en est allé. Les regards sont donc tournés vers sa succession.

Par Mady BAZIE
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