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Drame à Bobo-Dioulasso : après le viol de ses 2 cousines, il met le feu à la maison de sa tante, une des cousines calcinée dans les flammes
Publié le vendredi 12 decembre 2014  |  Le Quotidien
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© Autre presse par DR
Une vue des dégâts causé par l’incendie survenu le mardi 9 avril 2013 à Rofénéga




Dans la nuit du mardi 9 décembre 2014, le secteur 29 de Bobo-Dioulasso (quartier Belle-ville) a été le théâtre d’un drame que l’on pourrait qualifier d’abominable. En effet, un jeune âgé d’une trentaine d’années, titulaire d’une licence en Sociologie, après avoir violé ses deux cousines en l’absence de leurs parents, a mis le feu à la maison. Une de ses victimes, âgée de dix sept (17) ans environ et mère allaitante en est morte calcinée.

Que s’est-il passé pour que la maison de cette pauvre dame, alors en mission à Ouagadougou, prenne feu pendant que ses deux filles et leur coussin y étaient dans la nuit du 9 décembre 2014. Cette question faisait le tour des lèvres des voisins comme des badauds venus nombreux, malgré le froid, pour assouvir leur curiosité. Chacun y allait de son commentaire. Devant le domicile entièrement réduit en cendres, les gens sont réunis en plusieurs groupuscules par affinité pour polémiquer sur le drame. Finalement, c’est Carole, une des violées et rescapée du feu qui tentera d’expliquer les circonstances du drame. Des yeux pleins de larmes avec la petite fille de sa défunte sœur au dos. Elle avait trouvé refuge chez des voisins.
« Notre mère est en mission à Ouagadougou depuis dimanche. En principe, elle doit revenir ce jeudi (ndlr : 11 décembre). C’est à notre cousin qu’elle l’a annoncé au téléphone. Lorsque je suis revenue de l’école, il m’a appelé dans le salon qui dégageait l’odeur de gaz. Il m’a alors demandé d’écrire sur un bout de papier toutes les souffrances qu’il endure depuis sa naissance. Je ne comprenais rien. Nous avons bavardé pendant un moment et ma petite sœur est rentrée de l’école. Je les ai laissés pour repartir à l’école. A mon retour, le soir, de l’école, ma petite sœur était couchée dans la chambre. Immédiatement, j’ai compris qu’il l’avait violentée. Quant à moi, il m’a demandé de me déshabiller. J’ai tenté de résister en vain. Après l’acte, j’ai fait semblant d’aller chercher l’enfant de ma petite sœur dehors afin de pouvoir informer les voisins. Quand ces derniers sont arrivés, ils ont essayé de comprendre ce qu’il voulait. Il leur a fait savoir qu’il était délaissé et maltraité par sa famille. Le temps de trouver un terrain d’entente avec lui, il était tard. Le malheur était déjà là », a-t-elle raconté toute en sanglotant. Venus de part et d’autre, les voisins ont tenté en vain d’éteindre le feu qui avait déjà tout consumé au passage. Outre l’essence qu’il a utilisée, la maison contenait trois bouteilles de gaz qui ont explosé emportant du coup la toiture de la maison. Le feu, selon des témoignages, serait parti du salon. Lorsqu’il s’est rendu compte de la gravité de son acte, le bourreau des filles aurait pris la poudre d’escampette pour se retrouver dans la douche. Là, il a tenté de s’asperger d’eau alors qu’une de ses victimes (Aurèlie la petite sœur de Carole) brûlait dans le feu. Celle-ci est âgée de 17 ans. Elle est mère d’un enfant âgé d’environ un an. Heureusement pour le violeur, les voisins ont pu le sortir de là, même si son cas reste critique.

Une forte mobilisation des
autorités judiciaires

Aussitôt alertés, aux environs de 20h 40, les sapeurs-pompiers, la police avec le commissaire central de la police des Hauts-Bassins, Abdoul-Azize Yonly, le procureur du Faso près le Tribunal de grande instance de Bobo et autres se sont dépêchés sur les lieux. Bravant tous les obstacles, les soldats du feu ont réussi à éteindre le feu. Et place a été faite à la police pour procéder au constat. Sur les lieux, les commentaires allaient bon train. Au regard de leur diversité, le commissaire central de la police, Abdoul-Aziz Yonli estime qu’il faudra attendre les résultats de l’enquête qui, selon lui, permettront d’élucider les causes du drame. « Il faut être prudent en attendant les résultats de l’enquête », a-t-il préconisé. Le feu a été éteint. Le constat de la police effectué. Mais, le commissaire et ses collègues resteront sur les lieux jusqu’à minuit. Ils attendaient un corbillard pour la levée du corps de la défunte, avant de déserter les lieux. Evacué au Centre hospitalier universitaire Souro Sanou de Bobo-Dioulasso (CHUSS), le violeur serait dans un cas critique. Aussi, semble-t-il, il ne serait pas à son premier forfait. « Il avait tenté de brûler la maison d’un parent à Ouagadougou. Au village, il avait aussi tenté de se suicider », a-t-on appris des personnes proches de la famille. Titulaire d’une licence en sociologie, ce dernier suivrait une formation de délégué médical que lui aurait payé sa tante dont il a violé les filles et brûler la maison. Nombreux sont des personnes proches de la famille qui émettent l’hypothèse selon laquelle il serait mentalement malade. D’autres disent qu’il prenait la drogue1

Par Mady BAZIE
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