Burkina : cinq importantes sociétés d’Etat changent de directeur général #aOuaga

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Burkina : cinq importantes sociétés d’Etat changent de directeur général

Publié le jeudi 11 decembre 2014 | Agence de Presse Africaine

© Autre presse par DR
Conseil des ministres et gouvernement

Le gouvernement de transition vient de nommer de nouveaux Directeurs généraux à la tête de cinq grandes sociétés d’Etat, a-t-on appris jeudi, au lendemain du conseil des ministres, tenu la veille à Dédougou, à environ 300 km au Nord-ouest de Ouagadougou.

Ainsi, au titre du ministère des Mines et de l'Energie, François de Salles Ouédraogo, est nommé Directeur général de la Société nationale d'électricité du Burkina (SONABEL), à la place de Jean Christophe Ilboudo, limogé récemment par les nouvelles autorités de la transition.

Au titre du ministère de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Gambetta Aboubacar Nacro, est nommé Directeur général de la Société nationale burkinabè d'hydrocarbures (SONABHY).

Il remplace ainsi, Boukary Jean-Baptiste de la Salle Béréhoundougou, nommé en juillet 2014 et éjecté récemment par les autorités de la transition.

Le compte rendu du Conseil des ministres informe aussi qu'au titre du ministère de la Santé, Mahamadou Compaoré, Docteur en pharmacie, est nommé Directeur général de la Centrale d'achat des médicaments essentiels génériques (CAMEG), en remplacement de Moussa Sanfo qui occupait ce poste depuis juillet 2012.

Pendant ce temps, au titre du ministère des Enseignements secondaire et supérieur, Balibié Serge Auguste Bayala, enseignant-chercheur, est nommé Directeur général du Centre national des œuvres universitaires (CENOU), en remplacement de André Batiana.

Enfin, au titre du ministère de la Culture et du Tourisme, Ardiouma Soma est nommé Délégué général du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), en remplacement de Michel Ouédraogo, en poste depuis 2009.

Ces nominations entre dans le cadre de la nouvelle dynamique impulsée par les autorités de la transition visiblement désireuses d'écarter de la gestion du pays les personnes très proches de l'ancien régime, celui de Blaise Compaoré.

ALK/cat/APA