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Burkina : le président intérimaire annonce des états généraux de la justice
Publié le jeudi 11 decembre 2014  |  AFP
Transition
© aOuaga.com par Séni Dabo
Transition : le président Michel Kafando prête serment
Mardi 18 novembre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Le président désigné de la transition, Michel Kafando, a prêté serment devant le Conseil constitutionnel qui l`a ensuite investi de ses fonctions de président du Faso et chef de l`Etat par intérim




Dédougou - Le président intérimaire du Burkina Faso, Michel Kafando, a annoncé la tenue prochaine d’états généraux de la justice après avoir déjà promis des sanctions contre le régime du président déchu Blaise Compaoré accusé de corruption.
"Nous organiserons incessamment les états généraux de la justice dans l’optique de concevoir des réformes hardies et appropriées pour régler l’ensemble du contentieux", a déclaré l’ancien diplomate dans un discours prononcé mercredi soir à Dédougou (Nord-Ouest), où se tenaient jeudi les célébrations du 54e anniversaire de l’indépendance burkinabè.
Il s’agit désormais de "bâtir un nouveau Burkina" sur "un socle solide et inébranlable" à partir d’institutions "fortes et viables" avec comme finalité "l’instauration d’une société plus juste et plus démocratique", a lancé M. Kafando sans préciser davantage.
Les autorités intérimaires, arrivées mi-novembre au pouvoir - qu’elles conserveront jusqu’aux élections organisées en novembre 2015 -, ont fait de la justice leur cheval de bataille.
Après 27 ans aux affaires, Blaise Compaoré a été chassé le 31 octobre par la rue, qui dénonçait notamment le népotisme de son clan, accusé d’avoir fait main basse sur les richesses du Burkina.
Le président Kafando et son Premier ministre, le lieutenant-colonel Isaac Zida, ont déjà appelé à de multiples reprises à restaurer la justice burkinabè, annonçant notamment la réouverture des dossiers Sankara et Zongo, les plus symboliques des dérives du précédent régime.
Le président Thomas Sankara, chantre du panafricanisme, a été tué lors du
coup d’Etat de 1987 qui a porté Blaise Compaoré au pouvoir.
Le journaliste Norbert Zongo a été assassiné en 1998 avec trois de ses camarades alors qu’il enquêtait sur la mort d’un chauffeur de François Compaoré, le frère cadet de l’ex-chef de l’Etat.
La Burkina Faso, pays pauvre du Sahel, ex-colonie française qui, depuis l’indépendance de 1960, a connu 48 ans de régime militaire, est dirigé par un binôme militaro-civil formé de MM. Kafando et Zida, en place pour un an avant l’organisation d’élections en novembre 2015.
roh-jf-eak/jlb
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