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Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina : une soirée pour parler du Christ
Publié le vendredi 21 decembre 2012   |  Autre presse




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L’Union des journalistes et communicateurs évangéliques du Burkina ne veut pas se laisser surprendre par les fêtes de fin et début d’année qui s’annoncent et qui sont des moments d’intenses prières. C’est pourquoi elle a organisé une soirée d’échanges autour de la Parole. C’était le 19 décembre 2012 à Ouagadougou où le pasteur Mamadou Karambiri a saisi l’occasion pour situer les hommes de médias sur l’importance et les enjeux de la communication qui, pour lui, est « le moyen le plus puissant entre deux hommes ».

C’est autour de tables à dîner que la cérémonie s’est déroulée, véritablement entre 20h et 22h20 au Centre pour Christ situé à Ouaga 2000. Sommité des différents intervenants, le pasteur Mamadou Karambiri, président du Conseil général des Assemblées de Dieu, s’est présenté comme étant lui aussi un communicateur, avant de magnifier le métier de communicateur et d’en dégager les enjeux. « Je suis un communicateur de la radio Bonnes Nouvelles du ciel qui s’appuie sur du papier divin écrit », a lancé le pasteur aux journalistes. Et de poursuivre, « on vous appelle 4e pouvoir, mais en réalité, c’est le 1er pouvoir ». Pour lui en effet, les 3 premiers pouvoirs (Législatif, Exécutif et Judiciaire) dans un Etat démocratique sont liés à des institutions ; or « la communication n’est pas liée à une institution ». Mieux, « c’est le moyen le plus puissant entre 2 hommes », a précisé le pasteur.

D’où il importe, ajoute le pasteur, que les hommes de médias soient suffisamment situés sur l’importance, mais aussi sur les enjeux de la communication. Dans ce sens, dira le pasteur Karambiri, « un homme qui n’est pas informé est un homme ignorant qu’on peut manipuler à tout égard, un homme qu’on peut utiliser comme on veut et dans le sens où on veut ».

Au-delà de permettre « aux gens de savoir effectivement ce qui se passe autour d’eux », le développement de la communication aujourd’hui à travers notamment les nouvelles technologies « amène les gens à se comporter d’une manière rationnelle ou humaine pour qu’on ne les honnisse pas », foi du pasteur. Mais le communicateur doit jouer la carte de l’intégrité, a-t-il indiqué. « Le communicateur est un homme d’intégrité morale qui pèse ses mots, ce qu’il va écrire, ce qu’il va dire », pour éviter de « créer un désordre à toute une Nation », a relevé le pasteur.

A travers tous ces enseignements, le pasteur Karambiri semble dire « ce que sont les membres de l’UJCEB », un des objectifs de ladite soirée d’échanges. Il s’agit, dira en effet Yolande Kalwoulé, présidente de l’UJCEB dans son mot introductif de la cérémonie à ses confrères de la presse, « d’échanger avec vous sur ce que nous sommes en Christ ». L’occasion a aussi été belle pour rendre gloire au Seigneur, à en croire Yolande. « Nous sommes là, à l’occasion de la fin d’année 2012 qui s’annonce pour dire merci à notre Dieu et partager avec vous notre joie d’appartenir à Christ », a –t-elle laissé entendre à l’entame de son allocution.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que cette cérémonie qui a été ponctuée de prières, témoignages, conseils et chants, aura permis de resserrer davantage les liens entre les membres de l’UJCEB face aux défis futurs de l’Union.

Fulbert PARE (Stagiaire)

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