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Chef de file de l’opposition politique : L’heure du bilan pour Bénéwendé Sankara
Publié le vendredi 21 decembre 2012   |  Autre presse


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© Autre presse par DR
Designation de Bénéwendé Stanislas Sankara par le bureau de l’Assemblée nationale comme chef de file de l’opposition politique(CFOP) au Burkina Faso


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C’est le 23 septembre 2009 que Bénéwendé Stanislas Sankara a été désigné par le bureau de l’Assemblée nationale comme chef de file de l’opposition politique(CFOP) au Burkina Faso. Après les élections du 02 décembre 2012, les députés de la 5e législature s’apprêtent à s’installer. C’est donc la fin du mandat de Me Sankara à la tête du CFOP. Accompagné de son cabinet, il a remis son rapport de fin de mandat au président de l’Assemblé nationale ce mercredi 19 décembre 2012 en fin de matinée. Dans l’après-midi, c’était au tour du premier ministre de recevoir le rapport sur la gestion de l’institution.

La fin de mandat de la 4e législature de l’Assemblée nationaleinduit en même temps la fin de mandat du Chef de file de l’opposition politique. « Donc, nous avons jugé utile de venir faire à son excellence monsieur le président de l’Assemblée nationale notre rapport parce que la loi prescrit effectivement que c’est au président de l’Assemblée nationale que le chef de file d’opposition rend compte », soutient le Chef de file de l’opposition sortant, Bénéwendé Stanislas Sankara. Dans l’après-midi, même rituel, mais cette fois à la primature pour faire le point de sa gestion du CFOP à Luc Adolphe Tiao.

Le document d’une soixantaine de pages résume les activités de l’institution au cours de l’année écoulée. Il dresse également un bilan financier.Me Sankara et son équipe tire un bilan satisfaisant de l’institution au cours de ce premier mandat. « Au départ, le CFOP était perçu comme un épouvantail, il y en a même qui ont osé dire que c’était une coquille vide. Aujourd’hui, nous avons la conviction que c’est une institution qui a impacté la vie sociale et politique de ce pays. Il faut compter désormais avec cette institution », soutient-il. « Le statut du chef de file de l’opposition politique nous a permis de savoir, avec ces élections qui viennent de se terminer, qu’il y a une dynamique. Cette dynamique est à inscrire dans la promotion des valeurs de la démocratie telles que prônées par la déclaration de Bamako », ajoute Bénéwendé Sankara.

De son mandat qui s’achève, Bénéwendé Sankara retient que le CFOP « est une institution qui contribue à l’encrage de la démocratie et que les acteurs politiques dans la complémentarité et le dialogue devraient travailler dans le sens du développement économique et social de notre pays. Les acteurs politiques ne doivent pas se regarder en chiens de faïence ».

Avec son cabinet au grand complet, le chef de file de l’opposition politique en a profité pour réitérer ses remerciements au président de l’Assemblée nationale et au premier ministre pour l’accompagnement dont il a bénéficié durant son mandat. Bénéwendé Sankara ne manque pas d’éloges à l’endroit du président du parlement burkinabè. « Son implication personnelle, sa hauteur de vue dans le cadre du dialogue politique nous a permis de remplir notre mission. Pour nous au niveau du cabinet du chef de file de l’opposition politique, c’était un moment propice pour le lui dire de vive voix », affirme-t-il.

Dans ce rapport, l’équipe sortante du CFOP n’a pas manqué de faire des recommandations pour permettre à l’institution de tendre vers une autonomie financière car jusque-là, elle reste inféodée à l’Assemblée nationale. Autre recommandation, c’est la révision du statut de la loi actuelle qui empêche, car certains leaders politiques membres du CFOP souhaiteraient avoir la liberté d’occuper des fonctions politiques. La loi actuelle estime cela contraire au statut de l’opposition.

Le CFOP sortant dit ne pas regretter son départ de cette institution. Mieux, « quand nous nous installions au siège le 09 octobre 2010, nous avions appelé de tous nos vœux une alternance à la tête de cette institution. C’est un adieu, c’est un au revoir peut-être, je n’en sais rien. Mais nous quittons cette institution pour vaquer à d’autres occupations », soutient Maitre Sankara. En principe, c’est le président de l’Union pour le progrès et le changement (UPC), Zéphirin Diabré qui devrait lui succéder car ce parti dispose de 19 députés dans la nouvelle législature contre 4 à l’UNIR/PS de Me Sankara.

Moussa Diallo

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