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6e édition du marathon international Ouaga-Laye : Salifou Guébré ou l’opportunisme d’un champion
Publié le lundi 8 decembre 2014  |  Le Quotidien
Marathon
© aOuaga.com par A.O
Marathon Ouaga-Laye : Salifou Guébré remporte la 6e édition
Samedi 6 décembre 2014. Ouagadougou. Salifou Guébré a remporté la 6e édition du marathon Ouaga-Laye du quotidien L`Observateur Paalga, couru en circuit fermé dans la capitale burkinabè, en 2h 51mn




Après plusieurs tentatives vaines, le vigile de la lagune ébrié a enfin réussi à graver son nom en lettres dorées au palmarès du marathon international Ouaga-Laye, dont la 6e édition s’est courue, le samedi 6 décembre dernier, à Ouagadougou. En l’absence des habituels ténors, Salifou Guébré, puisque c’est de lui qu’il s’agit, a bouclé les 42, 195 km en 2h 51’ 35’’.
Pour des raisons évoquées dans nos précédents articles, le comité d’organisation du marathon international Ouaga-Laye avait décidé de nationaliser la 6e édition. L’autre importante décision a été de courir le marathon sur les artères de la seule ville de Ouagadougou, contrairement aux éditions antérieures qui relaient la ville de Ouagadougou celle de Laye.
Des réaménagements qui avaient donné beaucoup d’espoir aux athlètes nationaux, réduits à jouer les deuxièmes, voire les troisièmes rôles en présence des athlètes internationaux. Malheureusement pour eux, Salifou Guébré leur a ravi la vedette, dominant la course en 2h 51’ 35’’, le samedi 6 décembre dernier.
Lors de la dernière conférence de presse du comité d’organisation, il avait été décidé que cette édition serait réservée aux athlètes vivant sur le territoire national. C’est donc avec grand étonnement que nous avons aperçu l’opportuniste Salifou Guébré (vivant en Côte d’Ivoire) en tête du marathon, dès les 10 premiers kilomètres, à hauteur du Parc urbain Bangrwéogo. Renseignements pris, on apprendra que le marathonien avait élu domicile au pays des Hommes intègres, depuis un peu plus de 20 jours, pour remplir les conditions.
L’opportuniste Guébré, sûr de sa force, mènera la course de bout en bout, sans jamais s’inquiéter de ses concurrents qu’il savait inoffensifs : « La course était très facile, il ne faut pas se mentir. Je sais que les athlètes nationaux ne peuvent pas courir plus que 3 minutes et 25 secondes au kilomètre sur une longue distance », a-t-il confié après avoir franchi la ligne d’arrivée. En l’absence donc des athlètes internationaux d’envergure, comme le recordman de la compétition, Khalid Lablaq (Maroc), Salifou Guébré a franchi en solitaire la ligne d’arrivée, après 2h et 51 mn de course, soit plus de 9 minutes avant son dauphin, l’élève de 22 ans, Inoussa Simporé (3h 00’ 47’’). Malheureusement pour lui, il n’est pas parvenu à faire tomber le record du Marocain. Il aura cependant réussi à battre le 5e record, à savoir celui de Charles Néboua (2h 59’ 48’’), lors de la 1re édition, en 2008.
Dans le classement des dames, Mariam Ouédraogo (1re lors des 2 dernières éditions), s’est laissée surprendre par Pauline Waponou, dans les derniers hectomètres.
Un peu plus tard dans la soirée, les 23 meilleurs athlètes, à savoir les 20 premiers au classement général et les 3 premières dames ont reçu leurs prix, à l’occasion de la cérémonie organisée dans les jardins de la télévision nationale 1
Pour des raisons évoquées dans nos précédents articles, le comité d’organisation du marathon international Ouaga-Laye avait décidé de nationaliser la 6e édition. L’autre importante décision a été de courir le marathon sur les artères de la seule ville de Ouagadougou, contrairement aux éditions antérieures qui relaient la ville de Ouagadougou celle de Laye.
Des réaménagements qui avaient donné beaucoup d’espoir aux athlètes nationaux, réduits à jouer les deuxièmes, voire les troisièmes rôles en présence des athlètes internationaux. Malheureusement pour eux, Salifou Guébré leur a ravi la vedette, dominant la course en 2h 51’ 35’’, le samedi 6 décembre dernier.
Lors de la dernière conférence de presse du comité d’organisation, il avait été décidé que cette édition serait réservée aux athlètes vivant sur le territoire national. C’est donc avec grand étonnement que nous avons aperçu l’opportuniste Salifou Guébré (vivant en Côte d’Ivoire) en tête du marathon, dès les 10 premiers kilomètres, à hauteur du Parc urbain Bangrwéogo. Renseignements pris, on apprendra que le marathonien avait élu domicile au pays des Hommes intègres, depuis un peu plus de 20 jours, pour remplir les conditions.
L’opportuniste Guébré, sûr de sa force, mènera la course de bout en bout, sans jamais s’inquiéter de ses concurrents qu’il savait inoffensifs : « La course était très facile, il ne faut pas se mentir. Je sais que les athlètes nationaux ne peuvent pas courir plus que 3 minutes et 25 secondes au kilomètre sur une longue distance », a-t-il confié après avoir franchi la ligne d’arrivée. En l’absence donc des athlètes internationaux d’envergure, comme le recordman de la compétition, Khalid Lablaq (Maroc), Salifou Guébré a franchi en solitaire la ligne d’arrivée, après 2h et 51 mn de course, soit plus de 9 minutes avant son dauphin, l’élève de 22 ans, Inoussa Simporé (3h 00’ 47’’). Malheureusement pour lui, il n’est pas parvenu à faire tomber le record du Marocain. Il aura cependant réussi à battre le 5e record, à savoir celui de Charles Néboua (2h 59’ 48’’), lors de la 1re édition, en 2008.
Dans le classement des dames, Mariam Ouédraogo (1re lors des 2 dernières éditions), s’est laissée surprendre par Pauline Waponou, dans les derniers hectomètres.
Un peu plus tard dans la soirée, les 23 meilleurs athlètes, à savoir les 20 premiers au classement général et les 3 premières dames ont reçu leurs prix, à l’occasion de la cérémonie organisée dans les jardins de la télévision nationale 1

Le palmarès du 6e Ouaga-Laye


Général :
1er Salifou Guébré (30 ans/ 2h 51’ 35’’) : 1 million + moto + 1 trophée,
2e Inoussa Simporé (22 ans/ 3h 00’ 47’’) : 500 000 F CFA,
3e Jean François Dabiré (26 ans/3h 08’ 07’’) : 400 000 F CFA,
4e Yacouba Cissé (28 ans/3h 09’ 03’’) : 300 000 F CFA,
5e Anatole Gouba (44 ans/3h 11’ 54’’) : 250 000 F CFA.
Dames :
1re Pauline Waponou : 150 000 F CFA + moto
2e Assétou Ouédraogo : 100 000 F CFA,
3e Mariam Ouédraogo : 75 000 F CFA.
Salifou Guébré, vainqueur du 6e Ouaga-Laye
« Je suis très ravi d’être présent au pays. A plusieurs éditions, j’ai occupé la 3e position. L’année passée, j’ai abandonné. Je m’étais lancé le défi de faire mieux que les années précédentes. J’ai tenu ma promesse. La course était très facile, il ne faut pas se mentir parce que je connais l’allure des athlètes sur le plan national. Je sais qu’ils ne peuvent pas courir plus que 3 minutes et 25 secondes au kilomètre sur une longue distance. J’ai profité de cette défaillance que j’ai vue. J’ai fait une préparation rapide. J’ai même été obligé de m’inscrire dans une salle de gymnastique pour pouvoir travailler encore mes cuisses et faire de longues sorties pour l’endurance. Quelque part, la circulation a gêné parce que, de peur de se faire cogner, on ne pouvait pas accélérer. On se méfiait beaucoup. Il fallait beaucoup gérer le rythme et l’endurance. C’est ce que j’ai fait ».
Propos reccueillis par PBB

Les à-côtés du Ouaga-Laye

Promesse tenue pour Yack
Alors ministre des Sports et des Loisirs, le colonel Yacouba Ouédraogo avait promis, lors de son inscription, il y a quelques mois, pour le 6e marathon international Ouaga-Laye, de remettre 2 motos aux organisateurs pour récompenser les meilleurs marathoniens. Aux dernières nouvelles, nous avons appris que les motos ont été acheminées au comité d’organisation, comme promis. Promesse tenue donc pour Yack !

La chaise vide du président du CNT

Le samedi 6 décembre dernier, il était présent aux côtés du ministre des Sorts et des Loisirs, le colonel David Kabré, du directeur de Publication de l’Observateur Paalga, Edouard Ouédraogo, pour donner le top de départ du 6e marathon Ouaga-Laye. Alors qu’il était attendu à l’arrivée du marathon, peu avant 10 h (en témoigne la chaise qui lui avait été réservée), le président du Conseil national de Transition, Shériff SY, se fera désirer jusqu’au terme de la cérémonie. Toute chose qui provoqué cette réflexion chez un confrère : « Le pouvoir change l’homme deh ! ».

La sécurité, le maillon faible du marathon
S’il y a une chose qui à écœuré plus d’un observateurs lors du 6e marathon international Ouaga-Laye qui se courait cette fois dans la seule ville de Ouagadougou, c’est bien l’attitude de la sécurité. Si celle ci –on ne sait trop pour quelle raison- a été parfois débordée par les événements, elle aura surtout fait preuve, à certains endroits comme le boulevard des Tansoba, d’amateurisme. En effet¸ malgré la cadence et les efforts fournis, les marathoniens devaient le fort trafic, se faufiler entre les automobilistes et autres motocyclistes pour se frayer un passage. Toute chose qui rallongeait le trajet et qui, parfois, présentait des risques. Ce fut notamment le cas de ce marathonien (le dossard N°188) qui a été percuté par derrière par une motocyclette. Heureusement, ce dernier s’en est tiré avec des blessures aux genoux. Car, cela aurait pu être pire.


Rassemblés par PBB
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