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Protestation contre le continuum et la gestion des APE : Le MESS concerte les associations des scolaires
Publié le lundi 8 decembre 2014  |  Le Quotidien




Le ministère des Enseignements secondaire et supérieur (MESS) a tenu une rencontre avec les associations des scolaires du Burkina Faso, le samedi 6 décembre 2014, à Ouagadougou. L’objectif de cette rencontre était de faire en sorte de trouver un terrain d’entente afin que les élèves puissent reprendre les cours

Suite au mot d’ordre de 72 heures décrété par la Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF), les cours ont été suspendus dans plusieurs établissements de la ville de Ouagadougou. Cette grève faut il le rappeler, a concerné la mise en place du continuum et la mauvaise gestion des APE. Vu ces troubles qui compromettent l’avenir des élèves, le ministère des Enseignements secondaire et superieur, a trouvé nécessaire de rencontrer les associations des scolaires du Burkina, le samedi 6 décembre 2014, à Ouagadougou. Le secrétaire général du ministre, Billa Dipama, a d’abord rappelé qu’une rencontre avait été tenu le jeudi 21 novembre 2013 où il a appelé les élèves à faire du mois de décembre un mois scolaire. Ce mois qui est en rapport avec les décès du journaliste Norbert Zongo et de Flavien Nébié, il a trouvé qu’il est normal de se préoccuper de ces cas de disparitions. Par contre, il a souhaité que ces revendications se manifestent autrement afin que les cours ne soient pas perturbés. Il a déploré le fait de n’avoir pas été mis au courant des raisons de ces mouvements. « Cela est inconcevable et de nature à perturber l’exécution des programmes, compromettant ainsi sérieusement la qualité de la formation et des apprentissages » a-t-il ajouté. C’est la raison pour laquelle, le ministre a reçu les commanditaires de ce mouvement dans l’après midi, du jeudi 4 décembre. « La direction de cette structure associative a reconnu que la procédure du déclenchement de la grève n’a pas été respectée et s’en est excusée tout en promettent d’arrêter le mouvement » a affirmé le secrétaire général du MESS. Il a par ailleurs invité toutes les associations des scolaires a bien agir, dans la légalité en ayant à l’esprit d’informer l’administration de tutelle de tout mouvement de grève après avoir constaté le non aboutissement de la négociation. Il leur a rassuré qu’une grande partie de leurs préoccupations a été prise en compte par la transition « Mais il convient de leur donner le temps de mettre en œuvre les engagements pris dans les cas de crimes de sang et de crimes économiques » a-t-il demandé. Egalement Billa Dipama a exprimé, au nom du MESS, sa disponibilité pour recevoir et traiter toute plateforme revendicative. Sur ce, il a invité les élèves à suspendre tout mot d’ordre et à reprendre les cours. Selon le président national de la FES/BF Prosper Kinda, il ne s’agit pas pour eux de suspendre les cours, mais de lancer leur message à travers un sit-in ou un meeting. En ce qui concerne le mot d’ordre qui est de 72 heures, il a confirmé qu’il a été levé, a compter du samedi 6 décembre 2014. En outre, les membres de FES/BF entendent organiser une conférence de presse à l’issue de la rencontre pour faire le point. Les revendications, selon lui, ont porté sur plusieurs aspects. Il s’agit notamment de celles au plan des infrastructures, sociales et culturelles, de la suspension du continuum et une réglementation des prix au niveau de l’association des parents d’élèves. « Cela permettra de soulager les parents d’élèves, car il n’y a pas mal d’élèves qui sont renvoyés de leurs établissements » a-t-il souhaité. Quant au président de l’Association des étudiants et scolaires de Ouagadougou (AESO), section Lycée professionnelle de la région du Centre (LPRC) Sankara Dramane, a dit ne pas approuvé la méthode employée par la FES/BF. « Elle devrait aller discuter d’abord avec le bureau d’élèves des établissements ou avec les structures représentantes avant de libérer les élèves » a-t-il voulu. Autre aspect qu’il a évoqué, est que la FES/BF aurait dû transmettre un préavis ou au préalable discuter avec les élèves. Quant à la rencontre, les membres de l’AESO n’ont pas exprimé leur satisfaction mais par contre ils ont affirmé avoir pris acte des promesses faites par le secrétaire général du ministre et de ce fait, vont rendre compte a la base.


Par Ramatou OUEDRAOGO
(Stagiaire)
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