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Commémoration du 16e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo : « Le gouvernement fait une intoxication », Me Prosper Farama
Publié le lundi 8 decembre 2014  |  Le Quotidien
Commémoration
© aOuaga.com par Séni Dabo
Commémoration du 13-Décembre : le Collectif dénonce des entraves
Dimanche 7 décembre 2014. Ouagadougou. Centre national de presse Norbert Zongo. Les responsables du Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP) ont animé une conférence de presse pour dénoncer des entraves, de la part des autorités de la transition, à la commémoration du 16e anniversaire de l`assassinat, le 13 décembre 1998, du journaliste Norbert Zongo




Le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques était face à la presse, le dimanche 7 décembre 2014, à Ouagadougou. Avec elle, il a été question de la commémoration, le 13 décembre prochain, du 16e anniversaire des assassinats de Norbert Zongo et de ses compagnons. Pour les responsables de ce collectif, le gouvernement de transition use de subterfuge pour intoxiquer la commémoration de cet anniversaire.
Deux points essentiels étaient inscrits à l’ordre du jour de la conférence de presse organisée, le dimanche 7 décembre 2014, par le Collectif des organisations démocratiques de masse et de partis politiques (CODMPP). Il s’agit notamment de la décision du gouvernement de transition de célébrer, le 13 décembre 2014, en parallèle avec le 16e anniversaire de l’assassinat de Norbert Zongo et de ses compagnons, les martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014. L’autre point de cette rencontre avait trait au refus de ce même gouvernement de mettre à la disposition du CODMPP, la Place de la Révolution pour la commémoration des crimes de Sapouy. Pour le CODMPP, ces agissements sont de nature à diviser le peuple burkinabè.

De l’inopportunité de célébrer les martyrs de l’insurrection populaire le 13 décembre 2014

Pour les responsables du CODMPP, la célébration des martyrs de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 doit se faire dans la plus grande concorde et dans l’harmonie. Or, selon eux, le choix de la date du 13 décembre 2014 est clairement de nature à remettre en cause une telle concorde et l’harmonie indispensables à ce stade du noble combat du peuple burkinabè. En effet, a indiqué, Chrysogone Zougmoré, président du CODMPP: « Organiser dans un tel contexte le même jour une autre cérémonie parallèle à celle traditionnelle du 13 décembre à la mémoire des martyrs des 30 et 31 octobre 2014, c’est incontestablement instaurer un climat de division au sein du peuple burkinabè qui ne peut percevoir une telle double commémoration parallèle, que comme une intention de « noyer » la journée d’hommage à Norbert Zongo et ses compagnons ». Ce risque de discorde, a-t-il soutenu, est d’autant plus inutile à prendre, qu’il n’y a aucun impératif qui commande que la cérémonie d’hommage aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014 soit organisée le 13 décembre 2014. Au demeurant, a-t-il poursuivi, l’urgence actuelle, est d’ouvrir immédiatement une procédure pour la recherche, le jugement et la sanction des coupables de ces odieux assassinats. Toutefois, a-t-il tenu à rassurer, le CODMPP ne ménagera aucun moyen, ni effort pour assurer l’organisation de la journée d’hommage aux martyrs de l’insurrection populaire, un succès digne du sacrifice ultime des fils et filles du peuple burkinabè. Car dit-il, « Nous ne sommes pas opposés à une quelconque cérémonie d’hommage aux martyrs des 30 et 31 octobre 2014. Ce que nous regrettons, c’est cette tendance vicieuse des autorités de la transition à vouloir opposer les Burkinabè les uns aux autres en voulant faire instituer au 13 décembre une deuxième commémoration ». Pour maitre Prosper Farama, le CODMPP ne trouverait aucun inconvénient, si les autorités avaient voulu faire de la date du 13 décembre un symbole pour tous les martyrs du Burkina. S’il y a une commémoration, a-t-il martelé, elle doit être unanime, avec et par tout le peuple, parce que les martyrs appartiennent à tout le peuple.

Du refus du gouvernement de transition de mettre à disposition la place de la révolution pour la commémoration du 13 décembre

Le CODMPP estime que les autorités de la transition burkinabè ont décidé de s’illustrer par des actes portant gravement entrave à une bonne commémoration du 16e anniversaire des assassinats de Sapouy. En effet, a signifié son président, en plus de vouloir faire instituer au 13 décembre une deuxième commémoration, la demande d’occupation de la Place de la nation, introduite le 17 novembre 2014 par le CODMPP, pour la commémoration de cette date anniversaire n’a pas été favorable. Les raisons avancées par les autorités militaires, a-t-il signifié, sont que le lieu a déjà été réservé par une association dont elles ont préféré taire l’identité, pour la période allant du 8 au 28 décembre. Puis, les autorités ont fini par donner leur accord de principe tout en précisant que la place pourrait être indisponible à cette date. La lettre précise, selon lui que, « cet accord est tributaire à un éventuel besoin d’occuper cette place pour une activité militaire ou gouvernementale ». En dépit des tergiversations qui se font, le CODMPP a décidé de maintenir ses activités telles que prévues et programmées. Il s’agit du dépôt de gerbes, le 13 décembre à 7h, sur les tombes des victimes de Sapouy, suivi de la marche et du meeting à la place de la révolution. « Nous n’avons pas de plan B au cas où ce lieu nous sera refusé parce que nous estimons qu’il est un droit pour nous aujourd’hui de pouvoir nous réunir à cette place. Nous allons le faire quelles que soient les difficultés », a déclaré Chrysogone Zougmoré. Par ailleurs, d’autres questions comme l’état d’avancement du dossier Norbert Zongo ont été abordées lors de cette conférence de presse. A ce propos, maitre Prosper Farama rassure que des actions en l’occurrence des demandes de réouvertures régulières seront transmises aux autorités compétentes pour la réouverture du dossier.

Comme à son habitude, Djéliba a parcouru les quatre coins du pays à la recherche d’informations. Et, c’est avec plaisir qu’il vous livre le contenu de son carnet de voyage. Cette semaine, Djéliba se rendra à Dédougou, dans la capitale de la Boucle du Mouhoun, pour prendre part à la fête nationale. D’ailleurs, Djéliba a appris que le prochain Conseil des ministres s’y tiendra. Une raison valable pour Djéliba d’y aller pour vérifier l’information.
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