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Sidwaya N° 7320 du 20/12/2012

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Signatures de conventions Plus de 90 milliards de FCFA pour les politiques de développement du Burkina Faso
Publié le vendredi 21 decembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Signatures de conventions entre le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba avec les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso


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Le ministre de l’Economie et des Finances, Lucien Marie Noël Bembamba a signé, le mercredi 19 décembre 2012 à Ouagadougou, quatre conventions, avec les partenaires techniques et financiers du Burkina Faso. Il s’est agi, respectivement, de l’Union européenne, de la Banque mondiale, du Royaume de Danemark et de la République de Chine Taïwan. Au total, un montant de 90 866 050 947 F CFA a été accordé au Burkina Faso pour la réalisation de divers projets de développement.

Plus de 90 milliards de F CFA. C’est la somme globale qui a fait l’objet de quatre signatures de conventions, le 19 décembre dernier entre le Burkina Faso et successivement, l’Union européenne, la Banque mondiale, le Royaume de Danemark et la République de Chine Taïwan. La première convention signée entre l’argentier, Lucien Marie Noël Bembamba et l’ambassadeur, chef de la délégation de l’Union européenne (UE), Alain Holleville, est de 26 milliards de F CFA pour le financement de deux projets. 23,6 milliards de F CFA, pour le Programme d’appui à la politique sectorielle de la santé (PAPS) et 2,7 milliards de F CFA, pour le Projet d’appui à la mise en œuvre de la coopération Burkina Faso (PAC/BF-UE).

Malgré un appui déjà alloué à la promotion de la santé à travers plusieurs mécanismes comme l’a indiqué M. Holleville, le PAPS représente un engagement encore plus substantiel qui vise à soutenir la mise en œuvre du Plan national de développement sanitaire (PNDS) qui a été adopté en 2011. Il a une double perspective qui est l’accélération de l’atteinte des OMD et les différents défis à relever dans le secteur de la santé. ‘’ Le suivi du programme s’axera sur l’amélioration de la santé maternelle et infantile, la planification familiale, la lutte contre le paludisme, la malnutrition et la décentralisation dans le secteur de la santé’’, a précisé le donateur, Alain Holleville. Le PAC/BF-UE vise à améliorer qualitativement la mise en œuvre des projets du Fonds européen de développement (FED), en permettant à l’ordonnateur national de jouer pleinement son rôle. Le bénéficiaire du jour, le ministre de la Santé, le Pr Adama Traoré, a salué à sa juste valeur, cet acte de l’Union européenne et a affirmé que l’institution contribue depuis de nombreuses années à l’atteinte des résultats notables dans le secteur de la santé en termes d’amélioration de la couverture vaccinale.

‘’ Par ces financements, l’Union entend soutenir le gouvernement burkinabè dans ses efforts de lutte contre la pauvreté et pour le développement humain durable’’, a ajouté le Pr Traoré.
La 2e signature de convention a été celle de la Banque mondiale (BM). Elle a mis à la disposition de la Fondation Institut International d’ingénierie de l’eau et de l’environnement (2iE), un don d’un montant d’environ cinq milliards de F CFA, destiné au financement de la construction et de l’équipement de 720 chambres d’étudiants sur le campus de Kamboinsé. Selon la représentante-résidente de la BM au Burkina, Mercy M. Tembon, ce geste s’inscrit dans l’optique de former au niveau régional, un nombre conséquent de professionnels de haut niveau en matière d’eau, d’environnement et d’infrastructures. ‘’Nous sommes satisfaits de la performance et des résultats de la Fondation 2iE et ce financement arrive comme une prime pour soutenir l’excellence’’, a-t-elle signifié. Pour le directeur général de la Fondation 2iE, Paul Giniès, ce financement vient à point nommé car dit-il, ‘’ce don va nous permettre de construire 720 chambres avec une capacité d’accueil de 2 500 étudiants. Les ressortissants du Burkina et d’autres pays pourront être hébergés dans de bonnes conditions’’.

Financer les secteurs porteurs de croissance

La coopération danoise soutient l’agriculture burkinabè depuis plus de 28 ans en vue de l’aider sur un chemin de la croissance verte qui lui permettra d’exploiter les nouvelles technologies et assurer un développement durable. Elle a encore renouvelé son appui à ce secteur, en lui octroyant un montant de 33 342 000 000 F CFA, sous forme de don. Cette somme est destinée au financement du Programme de croissance économique dans le secteur agricole (PCESA), 2013-2018. Le PCESA concerne cinq régions du Burkina Faso que sont l’Est, le Centre-Est, le Nord, le Centre-Ouest et le Sahel. Son objectif est d’accroître la productivité et de contribuer à une croissance économique nationale et une réduction de la pauvreté. Ce Programme, selon l’ambassadeur du Royaume de Danemark, Bo Jensen, s’aligne sur les priorités du Programme national du secteur rural et de la SCADD. Il a signifié que le but visé par son pays est de promouvoir la coopération entre les entreprises danoises et burkinabè en vue de faciliter l’investissement et l’exportation.

Le ministre en charge de l’Agriculture, Laurent Sédogo, a souligné que le Burkina a besoin de programmes solides pour se tourner vers une agriculture, à la satisfaction des besoins du marché. Pour M. Sédogo, avec la coopération danoise, de nombreux acquis ont été déjà engrangés dans le secteur privé rural et ce nouveau programme va donner plus de visibilité au secteur privé agricole naissant.
Le dernier accord a été celui de la République de Chine Taïwan. Un montant de 26 524 050 947 F CFA a été accordé au Burkina Faso, pour le financement de six nouveaux projets et la poursuite de 14 projets en cours d’exécution, ainsi que le renforcement des capacités de suivi et d’évaluation du Secrétariat permanent des Engagements nationaux.

L’ambassadeur de Chine, Zhang Ming Zhong, a convenu que la coopération qui existe entre son pays et le Burkina Faso est aujourd’hui à un niveau de transfert de technologies et de compétences dans les secteurs stratégiques que sont la formation professionnelle et l’énergie solaire. Le ministre de la Jeunesse, de la Formation professionnelle et de l’Emploi, Achille Marie Joseph Tapsoba, a indiqué que la Chine Taïwan est un partenaire constant dans l’appui financier pour la réalisation des politiques sectorielles. ‘’Les financements dont nous bénéficions de ce pays concernent des domaines variés et par ce geste, c’est le peuple burkinabè et toute la jeunesse qui en profitent’’, a-t-il conclu.

Afsétou SAWADOGO

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