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International

Paris pourrait définitivement renoncer à livrer les Mistral à la Russie
Publié le samedi 6 decembre 2014  |  Le Quotidien
Conférence
© aOuaga.com par DF
Conférence de presse de clôture du XVe Sommet de la Francophonie
Dimanche 30 Novembre 2014. Dakar. Le XVe Sommet de la Francophonie a pris fin, à Dakar, avec le choix de Michaëlle Jean comme Secrétaire Général de la Francophonie. L`ancien Gouverneur du Canada succède à Abdou Diouf qui a passé 12 années à la tête de l`Organisation Internationale de la Francophonie. Ph : François Hollande




Le Président français l'avait fait comprendre à demi-mots le 25 novembre en reportant la livraison du Vladivostok, le premier des deux commandés par la Russie. Le ministre de la Défense a été encore plus explicite vendredi dernier: interviewé par BFM TV, Jean-Yves Le Drian a affirmé que Paris pourrait «ne jamais livrer» les porte-hélicoptères à la Russie, qui après avoir annexé la crimée , poursuit ses opérations de déstabilisation dans l'est de l'Ukraine. «Il faudrait que les Russes se rendent compte de cette situation…On ne peut envisager une livraison dans les conditions de tension dans lesquelles nous sommes», a-t-il prévenu. En liant, le 16 octobre, la livraison des BPC (Bâtiments de projection et de commandement) au respect du cessez-le-feu à l'est de l'Ukraine, le président français s'était lui-même enfermé dans un piège dont il n'arrivait plus depuis à sortir. Après avoir tergiversé pendant des mois, sous-estimé la dégradation de la situation sur le terrain et espéré en vain un retour au calme, les autorités françaises semblent avoir pris la mesure du caractère profond et stratégique de la crise déclenchée puis attisée par chez son voisin. «Nous ne pourrons pas revenir avant longtemps à la relation que nous entretenions avec la Russie avant cette crise…Le comportement de Vladimir Poutine rompt avec les principes qui ont fondé l'architecture de sécurité européenne que nous avons construite jusqu'ici. Le recours à la force militaire pour imposer des intérêts de façon unilatérale n'y a pas sa place» a déclaré le ministre de la Défense dans le dernier numéro de la revue Politique Internationale1

Burkina Faso: rien ne va entre Zida et Compaoré
Les dernières déclarations faites par le Premier ministre Isaac Zida ont suscité la colère du président déchu Blaise Compaoré. Isaac Zida, le nouveau Premier ministre, a fait sensation le 27 novembre en annonçant que le Burkina demanderait au Maroc l'extradition de Blaise Compaoré dans l'hypothèse où des poursuites judiciaires seraient engagées contre celui-ci.
Le 31 octobre, au soir de sa fuite en Côte d'Ivoire, le président déchu avait échangé des paroles aimables au téléphone avec le lieutenant-colonel Zida. Mais le lendemain après-midi, le nouvel homme fort du Burkina est allé au devant la foule assemblée à la place de la Nation, à Ouagadougou, en brandissant le poing et en clamant : "La patrie ou la mort, nous vaincrons !" Comme au beau temps de la révolution sankariste ! En hommage à l'ancien président assassiné, il a même proposé, sous les ovations, de rebaptiser l'endroit "place de la Révolution". Coup de sang de Compaoré, qui, depuis Yamoussoukro, a appelé son ex-subordonné pour le morigéner. Son interlocuteur l'a poliment écouté... puis a changé son numéro de téléphone pour éviter tout contact ultérieur.
Jeune Afrique


Source: Internet
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