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Protestation contre le Continuum et la gestion des APE : La FES/BF décrète 72 heures de grève
Publié le vendredi 5 decembre 2014  |  Le Quotidien
Association
© aOuaga.com par A.O
Association Nationale des Etudiants du Burkina ( ANEB ) en grève du 18 au 19 Avril 2013




« La Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF) décrète un mot d’ordre de grève de 72 heures, à compter de ce jeudi 4 décembre 2014. Nous invitons l’ensemble des élèves à respecter avec rigueur ce mot d’ordre ». C’est la substance d’un message qui circulait, hier 4 décembre 2014, dans presque tous les établissements d’enseignement secondaire à Ouagadougou. Donc, c’est le débrayage dans plusieurs d’établissement de Ouagadougou où des élèves ont décidé de suspendre les cours pour poser leur plate-forme revendicative.

Ce mouvement de protestation d’élèves, qui s’étend dans presque tout le pays, a été décrété par le bureau exécutif national de la Fédération estudiantine et scolaire du Burkina Faso (FES/BF). Et ce, justifient les responsables de l’association, « pour protester contre la mise en place du continuum, compte tenu du fait que les mesures d’accompagnement pour sa mise en œuvre ne sont pas réunies et pour protester contre la mauvaise gestion des APE dans les établissements d’enseignement secondaire ». A Ouagadougou, l’épicentre de la protestation est le lycée Philippe Zinda Kaboré où, à partir de 7h 15 mn déjà, le coup de sifflet protestataire a retenti. Après avoir suspendu les cours au plus grand établissement d’enseignement secondaire de Ouagadougou, les leaders de la protestation ont été au lycée municipal de Bogodogo, au lycée professionnel régional du Centre, au lycée Nelson Mandela, au lycée Venégré, au lycée Marien N’Gouabi. A Tampouy et dans plusieurs quartiers, les représentants de la FES/BF ont vidé les classes de leurs élèves. Après les différents barouds d’honneur, les manifestants se sont retrouvés à la place de la Nation pour le discours des organisateurs. Dans lequel discours, ils ont décrié le continuum et la gestion des APE. « Nous demandons la suppression pure et simple du continuum éducatif », a exigé Allassane Rembéga, 1er Jumeau, vice-président national chargé des élèves de la FES-BF, qui compare le continuum éducatif au système LMD. En effet, poursuit-il, « si on veut mettre en œuvre le continuum, il faut des mesures d’accompagnement, à savoir, les infrastructures et les enseignants qualifiés ». « A l’heure où je parle, des élèves en classe de 6e n’ont toujours pas de place dans certaines localités du pays », a regretté Allassane Rembéga 1er Jumeau qui reconnait, certes, que le continuum est un bon système, mais les conditions d’accompagnement ne sont pas requises. « Et cela risque de plomber le système éducatif. Le Burkina n’est pas prêt pour le système », analyse-t-il. Pour sûr, la FES/BF interpelle leurs ministres de tutelle et les autorités de transition à ne pas sacrifier l’avenir des enfants des gens.
La gestion des APE est aussi décriée par les manifestants qui exigent que la cotisation des parents d’élèves dans tous les lycées publics soit le même prix. « Alors qu’en 2011, la cotisation était de 3 000 F CFA par élève, nous sommes aujourd’hui à des prix qui varient entre 5 000 et 10 000 F CFA par élève et selon les établissements », Allassane Rembéga, 1er Jumeau, avant de confier : « Les membres de l’Association des parents d’élèves ne sont pas pour le bien des élèves, mais pour bouffer l’argent avec les responsables d’établissements ». « Dans certains lycées privés, le directeur de l’établissement choisit son ami pour en faire président de l’APE », a-t-il ajouté avant de conclure : « Alors, nous voulons que les prix soient harmonisés et accessibles. Que les établissements publics aient le même taux et que ceux des supérieurs aient aussi le même prix » 1
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