Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratiques    Le Mali    Publicité
aOuaga.com NEWS
Comment

Accueil
News
Santé
Article
Santé

Ebola : des "incompréhensions" toujours à lever parmi les populations (Croix-Rouge et Croissant-Rouge)
Publié le mardi 2 decembre 2014  |  AFP
Lutte
© AFP par DR
Lutte contre la fièvre hémorragique à virus Ebola




Dakar - Les acteurs de la lutte contre Ebola en Afrique de l'Ouest sont toujours confrontés à des "incompréhensions" liées à la peur au sein des communautés locales, ont averti mardi à Dakar la Croix-Rouge et le Croissant-Rouge, appelant à poursuivre la pédagogie.

En plus d'avoir à faire face à une maladie totalement inconnue en Afrique de l'Ouest jusqu'à son apparition en décembre 2013 dans le sud de la Guinée, les travailleurs de la santé et les humanitaires déployés sur le terrain ont dû affronter des "incompréhensions" au sein des communautés qu'ils assistent, a expliqué le secrétaire général de la Fédération des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR), ElHadj Amadou As Sy, lors d'une conférence de presse.

Ils ont fait beaucoup de communication, de pédagogie mais aujourd'hui, "les incompréhensions ne se sont toujours pas estompées. Il ne s'agit pas d'expliquer une fois pour avoir l'acceptation pour toujours", a-t-il insisté.

"Dans une situation de peur et d'hystérie, il ne s'agit pas de condamner, il s'agit de continuer à expliquer, continuer à tisser des liens" avec les communautés pour leur faire comprendre "qu'on est des alliés dans une même bataille", a-t-il déclaré.

Selon lui, la FICR compte actuellement environ 11.000 volontaires "formés et mis à contribution" dans la lutte anti-Ebola dans les trois pays les plus touchés (Liberia, Guinée et Sierra Leone), où ils s'occupent majoritairement d'opérations d'enterrements sécurisés de personnes décédées d'Ebola.

Ils ont été régulièrement confrontés il y a quelques mois à des actes d'hostilité et des situations similaires se sont produites récemment, a-t-il dit, sans donner plus de détails: "Les gens pensent qu'on amène plus le malheur que le bonheur, ou seulement pour prendre des morts et mettre des personnes en quarantaine".

La FICR prend en charge "90% de toutes les inhumations sécurisées en Guinée, un peu moins au Liberia, mais dans l'ensemble (...) près de 80% en moyenne de l'ensemble de ces inhumations sont faites par les volontaires de la Croix-Rouge", a encore indiqué M. Sy.

cs/tmo
Commentaires