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Sidwaya N° 7319 du 19/12/2012

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Défense des tout-petits : les élèves-maîtres de Gaoua, « soldats inconditionnels »
Publié le jeudi 20 decembre 2012   |  Sidwaya




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« La protection des droits de l’enfant » était le thème principal d’une conférence publique, organisée le jeudi 29 novembre 2012 au profit des élèves-maîtres de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua.

La conférence a été initiée par le Ministère des Droits humains et de la Promotion civique (MDHPC) au profit des élèves-maîtres de l’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Gaoua. Une communication suivie d’échanges a permis aux stagiaires de mieux appréhender la question de la protection des droits de l’enfant. L’objectif des échanges, selon la conférencière Kadidia Zabsonré, était d’inculquer aux futurs instituteurs, la notion de « droits de l’enfant » et de leur communiquer les instruments nationaux et internationaux de protection. Pour elle, le choix des élèves-maîtres repose sur le fait qu’ils font partie des « acteurs principaux de l’éducation, donc un groupe bien placé pour défendre et protéger les droits de l’enfant ».

En plus de la définition du droit et la genèse de la protection des « droits de l’enfant », la communication a révélé les différents instruments conférant les privilèges reconnus à l’enfant, et à toute personne âgée de moins de 20 ans, selon le code des personnes et de la famille ou moins de 18 ans selon le code électoral. Plusieurs questions se sont invitées dans les échanges. Il s’agit notamment de la situation des filles de ménage, la gratuité de l’école et la situation des sites d’orpaillage qui passent dans la plupart des cas pour être « de meilleurs pôles d’attraction des enfants » au détriment de l’éducation. A propos de la gratuité de l’école, la conférencière a estimé qu’il n’est pas normal de mettre un enfant à la porte à l’école primaire pour des raisons de frais de scolarité d’autant plus qu’en réponse au droit à l’éducation de l’enfant, le gouvernement burkinabè a pris des mesures pour la gratuité.

Karim BIKIENGA

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