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Sidwaya N° 7319 du 19/12/2012

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Compétitivité des industries burkinabè : les patrons optent pour des orientations stratégiques
Publié le jeudi 20 decembre 2012   |  Sidwaya




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Le Groupement professionnel des entreprises (GPI) a organisé les 6 et 7 décembre à Banfora, une session de formation à l’intention de ses membres, couplée d’une réunion du bureau. Organisée autour du thème « Définir ses orientations stratégiques », cette démarche vise à doter les patrons d’entreprises de nouveaux leviers afin de pouvoir faire face aux réalités du marché.

« Les conditions du marché changent de plus en plus rapidement et il faut anticiper de nouveaux leviers de développement ». Autrement dit a indiqué Mamadi Sanoh, président du GPI, il faut intégrer au sein de l’entreprise des orientations stratégiques. Il s’est dit convaincu qu’aussi bien qu’un homme, une entreprise doit se doter d’une stratégie. Aussi, a-t-il noté, l’organisation de cette session de formation, première du genre depuis le renouvellement du bureau en avril 2012, vise à insuffler une nouvelle dynamique à leurs activités. Pour l’animation de cette session, le GPI a fait appel à un expert diligenté par le cabinet Africa CRM&SI. Il s’agit de Thierry Mouelle, consultant rompu aux questions de management stratégique.

Un homme averti qui s’est laissé dire tout de suite que « beaucoup de gens dotés de talents se lancent dans les affaires mais n’ont pas le recul nécessaire pour imaginer des stratégies à développer leur entreprise ». Comment être performante ? Comment conquérir de nouveaux marchés ? Comment se positionner stratégiquement par rapport aux nouveaux marchés ? sont autant de questions de son avis, qui taraudent les esprits des patrons d’entreprises. Un avis tout à fait partagé par Mamady Sanoh, qui pense aussi qu’il « faut être à l’affût des opportunités et penser à la possibilité de repousser les limites de son champ d’action, voire de réinventer son rôle dans le marché ». Pour le présentateur, trois types de stratégies doivent guider l’action d’une entreprise. Ces stratégies développées dans les grandes entreprises et organisations de part le monde sont de trois ordres.

Il y a la stratégie d’entreprise. Elle suppose une vision d’entreprise où une projection à long terme et les étapes pour atteindre les objectifs. Ensuite, il a cité la stratégie commerciale qui consiste à imaginer son positionnement par rapport aux produits, à la concurrence et au contexte économique. Enfin, la stratégie fonctionnelle intervenant au niveau des processus à l’intérieur des entreprises. Elle intègre les objectifs à atteindre, les potentialités et le cadre managérial. C’est avec un intérêt poussé que les participants venus de Ouagadougou, Bobo-Dioulasso et Orodara ont suivi cette présentation. Aussi, pour Mamady Sanoh, le GPI n’entend pas s’arrêter en si bon chemin. Pour lui, ce genre de formation est un impératif pour les industriels burkinabè face à la concurrence sauvage des produits importés. En marge des travaux, le bureau restreint du GPI s’est retrouvé en conclave, pour faire le point de ses activités et de ses démarches futures.

Frédéric OUEDRAOGO

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