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Burkina Faso : l’insurrection populaire de fin octobre fait 24 morts et 625 blessés
Publié le mercredi 26 novembre 2014  |  Xinhua
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© aOuaga.com par Sk
Les manifestants se dirigent vers la RTB




L’insurrection populaire fin octobre au Burkina Faso, qui a poussé le président Blaise Compaoré à démissionner, a fait 24 morts et 625 blessés, selon un avant-projet de rapport du comité ad hoc sur les atteintes aux droits humains, organe mis en place par les autorités de transition.

Selon la présidente de la commission ad hoc, Clarisse Ouoba, les 625 blessés présentant des lésions de toutes natures ( inhalation de gaz lacrymogène, plaies pénétrantes par balles ou objets tranchants) ont été reçus dans des formations sanitaires du pays.

L’insurrection populaire a eu lieu le 30 octobre, date à laquelle les députés devaient voter une loi pour permettre au président Compaoré, au pouvoir depuis 27 ans, de se présenter à l’élection présidentielle en 2015. Des biens privés appartenant à des proches de Compaoré ont été pillés et vandalisés.

"Officiellement, l’on enregistre à ce jour au total 14 cas d’ atteinte à des biens publics", a déclaré Mme Ouoba. D’après l’institut Free Afrik, organe indépendant spécialisé dans les activités de formation, de recherche et d’études économiques pour l’Afrique, les dégâts causés pendant l’ insurrection populaire oscillent entre 120 et 200 milliards de FCFA (240 à 400 millions USD).

A la lumière des faits et dans le souci de rétablir la paix et la cohésion sociale, le comité ad hoc a formulé des recommandations, entre autres, l’organisation d’une journée nationale d’hommage aux morts, la poursuite et l’intensification des actions de sensibilisation et la prise de dispositions idoines à travers la mise en place de mécanismes permettant d’apporter des réponses aux différents cas d’atteintes aux droits humains.

Pour l’heure, a révélé Mme Ouoba, "aucun mandat n’a été donné ni pour enquêter sur les responsables des atteintes, ni pour définir ou envisager des sanctions résultant de ces actes attentatoires aux droits humains". F
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