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Le gouvernement ZIDA I met en garde les ministres contre tout manquement !
Publié le mardi 25 novembre 2014  |  Labor Presse
Gouvernement
© aOuaga.com par G.S
Gouvernement de transition : premier Conseil des ministres de prise de contact
Lundi 24 novembre 2014. Ouagadougou. Palais présidentiel de Kosyam. Les membres du gouvernement de transition se sont retrouvés, au lendemain de leur nomination, pour le premier Conseil des ministres de prise de contact




Le premier gouvernement burkinabè de la transition s’est réuni le lundi 24 novembre 2014, au lendemain de sa formation dans la salle de conférence du conseil des ministres au palais présidentiel à Ouagadougou. Il ne s’agissait pas d’une séance de conseil de ministres avec des dossiers à l’ordre du jour mais plutôt d’une prise de contact au cours de laquelle des mises en garde fermes ont été faites aux ministres contre tout manquement dans leur mission.
Le ton en est donné. Le gouvernement ZIDA I a situé les grandes tendances de l’exécutif de la transition de 12 mois qui se focalisent sur la compétence, la rigueur, le patriotisme et le sens du service pour l’intérêt général des populations du Burkina Faso. Ainsi, les ministres qui vaudraient s’adonner au pilotage à vue, à une incapacité réelle de la gestion efficiente de leur département sont prévenus que ni le premier ministre, ni le chef de l’Etat ne tolérera de tels manquements et des ministres pourraient de ce fait être limogés sans ménagement.

La configuration du gouvernement du 23 novembre 2014 reflète d’une manière générale, un choix basé sur des profils de compétence et de sérieux pour les ministres responsabilisés. Cela constitue même un peu une surprise agréable car, les querelles mesquines de postes ministériels auxquelles se sont livré de façon éhontée des acteurs politiques et de la société civile et qui ont retardé la composition du gouvernement, ne laissaient pas présager à priori d’un choix serein et judicieux des ministres. L’impression était donnée que de nombreux politiciens et représentants de la société civile qui prétendaient lutter pour un changement véritable de gouvernance au profit de la majorité des populations, œuvraient plutôt pour leurs intérêts particuliers et bassement matériels. Ce sont des faits et comportements qui amplifient au sein de l’opinion publique, le discrédit croissant des politiciens et de leurs acolytes embusqués de la société civile. C’est pourquoi la foule des manifestants de l’insurrection populaire des 30 et 31 octobre 2014 en appelait à l’armée pour la direction de l’Etat dans l’optique de la préparation d’une bonne transition démocratique.
La nécessité d’asseoir un exécutif rigoureux et actif s’imposait au risque de rater le virage pour la transition démocratique. Le tandem Kafando –Zida semble un bon attelage pour piloter au mieux la transition afin que les grandes aspirations des Burkinabè pour un changement de la gouvernance au profit de tous puissent se réaliser avec satisfaction. L’insurrection populaire a démontré que malgré tout, les Burkinabè sont épris de paix, de justice, de vérité, de patriotisme, vertus bâties sur le socle de la révolution sous Thomas Sankara. L’argent et l’arrogance ne sont plus des moteurs suffisants pour que les politiciens puissent dicter leurs lois avec succès aux citoyens qui ont, comme le dit le président Michel Kafando, les yeux ouverts. Dans ce sens, le premier ministre Yacouba Isaac Zida a rappelé aux politiques qu’ils ont intérêt à écouter leur peuple.
Alors, il reste à faire en sorte que le Burkina retrouve ses lettres de noblesse afin d’être la patrie de tous et non celle de quelques parvenus qui veulent s’ériger en propriétaires du pays.

Jean KY
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