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11 Décembre-organisation des festivités : que faire pour de meilleurs résultats ?
Publié le jeudi 20 decembre 2012   |  L’Hebdomadaire




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C’est Koudougou, le chef lieu de la région du Centre ouest qui a abrité cette année, les célébrations du 52 eme anniversaire de l’accession de notre pays à la souveraineté nationale et internationale. Réjouissances populaires, baptêmes de rues et grand défilé civil et militaire ont été les temps forts de cette célébration. Pour sur, les populations de la région ont massivement adhéré à cette fête. Elles se sont effectivement mobilisées en prenant une part active aux activités. Sans doute que la région en sort donc grandie sur plusieurs plans, mais la fête pouvait mieux réussir.

Cette célébration fut une belle occasion de connaitre un peu plus le Centre Ouest, ses quatre provinces (Boulkiemdé, Sanguié ; Sissili et Ziro) et les filles et fils de ces localités qui ont été des acteurs de développement dans la période pré et post indépendante.

On en sait aussi davantage sur l’histoire de Koudougou et de son peuplement. Cela a permis aux habitants des autres localités du Faso de mieux connaitre la ville. Au plan du développement, les nombreuses infrastructures publiques inaugurées vont contribuer à donner un coup de fouet à la promotion et à la visibilité de la localité.

A titre d’exemples, les administrations déconcentrées disposeront dans quelques mois de nouveaux et meilleurs cadres de travail. Et parce qu’il y a un lien étroit entre les conditions de travail et les résultats attendus, ces nouvelles bâtisses donneront plus d’inspiration aux agents dans l’exécution de leur tâche.

Cependant, l’arbre ne doit pas cacher la forêt. Le succès du 11 décembre 2012 à Koudougou a péché par les engagements non respectés de certains fils de la région. Il s’agit essentiellement de tous ceux qui ont fait la promesse de construire des villas à la cité des forces vives. Sur la base de leur propos, le gouvernement leur a octroyé des parcelles, dans un type de contrat gagnant- gagnant.

Les bénéficiaires de parcelles avaient l’obligation d’achever les travaux et de mettre les logements à la disposition de l’Etat et particulièrement du Comité d’organisation en vue d’y loger les invités à la fête de Koudougou.

Très peu de personnes ont tenu leurs promesses, laissant la Commission accueil et hébergement se démêler pour trouver des gites aux invités qui n’ont pas marchandé leur présence. Se loger à Koudougou relevait d’un parcours de combattant.

C’est une habitude qui semble s’installer au fil des années. On se rappelle en effet qu’à Bobo Dioulasso, le comité d’organisation a été confronté aux mêmes types de difficultés. Il faudra donc que l’Etat mette le holà afin d’arrêter ces pratiques qui ternissent l’image de la célébration.

Et puisque la décision est prise de poursuivre la célébration de la fête de l’indépendance de façon tournante, il faut alors poser sérieusement cette question.

D’abord l’Etat doit s’y prendre assez tôt dans la désignation du site de la “cité des forces vives’’ et donner au moins deux ans aux bénéficiaires de parcelles pour les rendre habitables au moment contractuel. On devrait d’ores et déjà attribué les parcelles aux personnes qui sont prêtes à investir dans la célébration du 11 décembre 2014.

Cela permettra de disposer d’assez de temps pour réaliser les villas. Ensuite, l’Etat doit assumer son autorité en sanctionnant les retards dans l’exécution des chantiers, notamment les infrastructures d’hébergement.

En attendant que des solutions définitives soient trouvées, l’Etat gagnerait à penser sérieusement la question de l’hébergement à Dori qui doit accueillir les manifestations du 11 décembre 2013.

Si pour Koudougou, certaines personnes se sont déportées sur Réo pour se loger tandis que d’autres ont quitté Ouaga tôt le matin du 11 décembre, il sera difficile d’en faire de même dans le chef lieu de la région du Sahel. Vivement alors que tout le monde prenne à bras le corps cette célébration et se mette au travail dès à présent.

Talato BAMOGO

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